Non seulement le leader le plus connu du Parti de gauche approuve toutes les prémisses et tous les objectifs de la politique de guerre, mais il appelle avec insistance le Bundestag à serrer les rangs contre toute opposition à cette politique.
En soutenant par leurs voix le financement du réarmement à hauteur de mille milliards d’euros, le caractère de classe du Parti de gauche est clairement affiché. Les deux Lands où il est au gouvernement ont voté au Bundesrat (Conseil fédéral) en faveur des gigantesques dépenses militaires.
L’offensive de réarmement massif de l’Allemagne a trois objectifs: sortir de la dépendance militaire vis-à-vis des États-Unis, affaiblir durablement et soumettre la Russie à l’impérialisme, et dominer l’Europe.
Il n’y a aucune preuve scientifique étayant la « théorie du laboratoire de Wuhan » et elle ne peut être prouvée scientifiquement. Il s'agit d'une théorie complotiste déjà avancée par les milieux d'extrême droite en 2020.
Bien que ce programme soit financé par des emprunts, c'est la classe ouvrière qui doit en payer le coût à travers les baisses de salaires, les coupes sociales, le rétablissement du service militaire obligatoire, la militarisation de la société et la suppression des droits démocratiques.
Les chrétiens-démocrates (CDU/CSU) et les sociaux-démocrates (SPD) ont décidé de lancer un gigantesque programme de réarmement. L’objectif est de réarmer l'Allemagne pour en faire une puissance militaire agressive, après avoir perdu deux guerres mondiales et commis de terribles crimes au XXe siècle.
La déclaration du comité exécutif de l'IG Metall en faveur des crédits de guerre montre clairement que la lutte contre le réarmement et la guerre ne peut pas être menée avec les appareils syndicaux et leur mainmise sur les lieux de travail, mais seulement contre eux.
Les jeunes travailleurs et étudiants qui veulent lutter contre le fascisme, le militarisme et les coupes sociales doivent comprendre clairement ce que signifie le Parti de gauche. Un parti qui joue un rôle clé dans l’imposition des coupes sociales et l’expulsion des réfugiés, et qui, dans la question de la guerre, est essentiellement d'accord avec la politique du gouvernement.
Les chrétiens-démocrates (CDU/CSU) et les sociaux-démocrates (SPD) envisagent une hausse massive des dépenses militaires et des coupes correspondantes dans les dépenses sociales. Les Verts et le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne soutiennent eux aussi en grande partie cette orientation.
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le conflit entre les États-Unis et l'Europe – et avec l'Allemagne en particulier – s'est intensifié de jour en jour. Même une fin de l'OTAN ne peut plus être exclue.
Le résultat des élections législatives allemandes du 23 février est le produit d’une crise politique et sociale profonde qui mènera à des conflits de classes explosifs.
La présentation par RIO de candidats aux élections législatives est une tentative désespérée de créer un nouveau moyen de subordonner l’opposition grandissante à la guerre et aux coupes budgétaires aux partis capitalistes et aux bureaucrates syndicaux au moment où le Parti de gauche est en crise.
Les élections fédérales allemandes de 2025 ont aggravé la crise politique en Allemagne et en Europe. Leur résultat met les travailleurs et les jeunes qui veulent lutter contre le fascisme, le militarisme et les coupes sociales face à des tâches politiques fondamentales.
Pour la première fois depuis la chute du Troisième Reich il y a 80 ans, il existe une réelle possibilité qu'un parti ayant une continuité idéologique directe avec les nazis entre au gouvernement.
La transition vers une politique étrangère impérialiste implacable et des méthodes de gouvernement autoritaires, qui a caractérisé le premier mois de la présidence Trump, ne se limite pas aux États-Unis. La classe dirigeante allemande elle aussi, renoue avec ses traditions criminelles.
Toute la campagne pour les élections parlementaires en Allemagne est un spectacle répugnant. Tous les partis du Bundestag (parlement allemand) rivalisent d'incitations à la haine des réfugiés, d’exigences qu’on augmente les dépenses de réarmement, en Allemagne et en Europe, et pour s'attirer les faveurs du parti fasciste Alternative pour l'Allemagne (AfD).
Le SGP se présente aux élections législatives anticipées du 23 février pour s’opposer à la coalition multipartite en faveur de la guerre et des coupes sociales et pour construire un mouvement international contre la guerre et le capitalisme.
L’incitation à la haine contre les migrants, le réarmement et les coupes dans les prestations sociales figuraient au centre du récent débat diffusé aux heures de grande écoute entre le chancelier Olaf Scholz (social-démocrate, SPD) et Friedrich Merz, chef de file de l’Union chrétienne-démocrate (CDU).
L'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW) n'est pas une alternative aux partis établis, mais bien plutôt une tentative d'ériger de nouveaux supports pour le régime capitaliste au milieu de la crise mondiale la plus profonde du capitalisme.
Un jour après que Donald Trump eut déclenché une guerre commerciale ouverte contre le Mexique, le Canada et la Chine, et menacé l’UE de taxes douanières massives, les chefs de gouvernement européens se sont réunis à Bruxelles et ont menacé de prendre des contre-mesures si aucun accord n’était trouvé avec lui.
