Perspective

Cinq ans de pandémie de COVID-19 : la réponse du World Socialist Web Site

Nous encourageons nos lecteurs à examiner la chronologie détaillée (en anglais) qui accompagne cette déclaration, qui fait partie de la commémoration par le World Socialist Web Site du cinquième anniversaire du début de la pandémie de COVID-19. Pour vous impliquer dans la lutte pour un programme socialiste de santé publique, remplissez le formulaire au bas de cet article.

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Cinq ans après que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré le 11 mars 2020 que le COVID-19 était une pandémie mondiale, la maladie continue de se propager dans le monde entier, aggravant les immenses souffrances et les décès déjà survenus. Environ 30 millions de personnes sont mortes dans le monde à cause du COVID-19 et de ses innombrables répercussions sur la santé, et des centaines de millions d'autres souffrent aujourd'hui du COVID long. Cette catastrophe n'était pas inévitable, mais résulte de décisions politiques délibérées prises par des gouvernements capitalistes qui ont donné la priorité aux profits plutôt qu'aux vies humaines : une forme de meurtre social à grande échelle.

Dès les premiers jours de la pandémie, le Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI), qui publie le World Socialist Web Site (WSWS), a prévenu que sans une réponse mondiale immédiate et coordonnée, le COVID-19 aurait un impact dévastateur sur la vie humaine. Nos reportages et notre analyse étaient fondés sur une étude minutieuse des recherches scientifiques menées par des épidémiologistes, des virologues et d'autres experts, dont les avertissements ont été systématiquement ignorés par les gouvernements capitalistes.

Tout au long de cette période, le WSWS s'est battu pour une approche scientifique visant à mettre fin à la pandémie, basée sur la stratégie de l'élimination globale, qui implique le déploiement universel de toutes les mesures de santé publique disponibles pour empêcher la transmission virale.

Cet article retrace l'évolution de notre perspective et de notre réponse programmatique à la pandémie de COVID-19, depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui. Les résultats inégalés du WSWS constituent une condamnation irréfutable de la réponse capitaliste à la pandémie et un témoignage du fait que si un programme socialiste de santé publique avait été mis en œuvre dès le début, la grande majorité des décès et des handicaps dus au COVID-19 auraient pu être évités et des dizaines de millions de vies auraient été sauvées.

La crise initiale, la politique zéro-COVID et l’« immunité collective »

Les premiers mois de la pandémie, de fin décembre 2019 à début avril 2020, ont clairement défini les deux principales stratégies face à la pandémie : l'élimination et l'« immunité collective ».

Le 23 janvier 2020, face à la pression croissante d'une classe ouvrière agitée, les autorités chinoises ont lancé la première politique d'élimination zéro-COVID au monde, où 13 millions de personnes à Wuhan ont entamé le premier confinement de masse de l'histoire de l'humanité. Cette politique s'est étendue à toute la province du Hubei et a été associée à un programme de tests de masse réguliers, à une recherche rigoureuse des contacts, à l'isolement en toute sécurité des patients infectés, à des restrictions de voyage et à un port universel du masque, soit un ensemble complet de mesures de santé publique destinées à stopper la transmission du virus. Soixante-seize jours plus tard, l'ensemble de la société chinoise est sorti de ce confinement et a largement repris une vie normale.

Sur cette photo d'avril 2020, des fonctionnaires coordonnent le transport des voyageurs de Wuhan vers des sites de quarantaine désignés à Pékin. [AP Photo/Sam McNeil, File]

Le WSWS a reconnu très tôt que ces mesures étaient nécessaires pour contenir le virus. Dans un article publié le 24 janvier 2020, nous avons fait état pour la première fois de l'apparition de l'épidémie et des premières mesures prises en Chine. Dans une Perspective du 28 janvier 2020, nous avons mis en garde contre les dangers du nouveau coronavirus et appelé à une réponse scientifique. Dans une déclaration du CIQI du 28 février 2020, nous avons appelé à « une réponse d'urgence coordonnée au niveau mondial à la pandémie de coronavirus qui se propage » et nous avons insisté sur le fait que « la solution doit être mondiale » :

La solution doit être mondiale. Les scientifiques du monde entier doivent être autorisés à partager leurs recherches et leurs technologies, sans être gênés par les « intérêts nationaux » et les conflits géopolitiques qui ne servent qu'à retarder le développement de contre-mesures efficaces pour contenir, guérir et finalement éradiquer le coronavirus. Toutes les mesures de guerre commerciale et les sanctions économiques, telles que celles imposées à l'Iran, doivent être immédiatement levées. Aucun être humain ne devrait se voir refuser un traitement médical dont il a un besoin urgent en raison de ses origines nationales ou ethniques.

En revanche, l'administration Trump et d'autres gouvernements capitalistes ont adopté une politique de « négligence maligne » qui s'est rapidement transformée en une politique fasciste d'« immunité collective » d'infection de masse délibérée, clairement fondée sur des conceptions eugénistes et malthusiennes. Comme cela a été révélé plus tard, l'administration Trump a été informée en janvier 2020 des immenses dangers posés par le COVID-19, mais a systématiquement trompé le public sur les dangers de la maladie, permettant au COVID-19 de se propager sans être détecté.

Pendant tout le mois de janvier, alors que la maladie se propageait à l'échelle mondiale, aucun test n'a été effectué aux États-Unis, bien que les tests de dépistage du COVID-19 fussent largement disponibles en Chine. Les cas ont continué à se multiplier tout au long du mois de février et, en mars, les hôpitaux et les morgues étaient pleins à craquer. Les travailleurs ont commencé à organiser des débrayages sauvages dans les usines du Midwest américain, forçant la fermeture des lieux de travail et des écoles.

Presque immédiatement, une partie de l'élite dirigeante et ses médias complaisants ont commencé à exiger une réouverture immédiate. Le 22 mars 2020, le New York Times a publié une tribune de Thomas Friedman qui a inventé la nouvelle devise de la campagne de retour au travail : « Le remède ne doit pas être pire que la maladie ». Cette campagne a pris de l'ampleur la semaine suivante, après l'adoption de la loi CARES, qui a permis d'acheminer des milliers de milliards de dollars vers les riches, tandis que des milliers de travailleurs et de retraités mouraient chaque jour.

Des politiques similaires ont été mises en œuvre dans toute l'Europe. Au Royaume-Uni, Boris Johnson a d'abord plaidé en faveur d'une « immunité collective » avant d'être contraint de mettre en œuvre un ordre national de confinement à la maison. En Suède, le gouvernement a été le premier à mettre en place une politique d'infection de masse délibérée, en gardant délibérément les écoles et les restaurants ouverts, une politique qu'il a exportée dans le monde entier. Au Brésil, le président d'extrême droite Jair Bolsonaro a qualifié le COVID-19 de « petite grippe » alors que le virus ravageait les quartiers populaires du pays.

L'analyse théorique de ces développements par le CIQI était fondée sur une compréhension marxiste de l'État et des relations de classe. Dans une Perspective du 17 mars 2020, nous expliquions :

Les intérêts inconciliables de deux classes s'opposent. Pour les capitalistes, il s'agit de garantir leurs intérêts de profit et de s'assurer que leur propriété et leur richesse restent intactes. Aucune mesure ne doit être prise qui porte atteinte à leurs intérêts. La classe ouvrière se préoccupe des intérêts de la grande masse de l'humanité, en partant non pas du profit privé mais des besoins sociaux.

Cette analyse sera confirmée en permanence tout au long de la pandémie.

La campagne de retour au travail : Wall Street se régale de la mort

Dès le début de la pandémie, dans les pays où l'élimination n’a pas été mise en oeuvre, toutes les actions de la classe dirigeante ont été dictées par les intérêts de Wall Street. Après n'avoir pris aucune mesure pour préserver la vie de la population, l'administration Trump, avec le soutien de l'ensemble de l'establishment politique, a mis au point le plus grand sauvetage gouvernemental des riches de l'histoire.

Le président Donald Trump s'exprime lors d'une conférence de presse sur le coronavirus dans la roseraie de la Maison-Blanche, le 13 mars 2020, à Washington.

Dans son discours d'ouverture du rassemblement international en ligne du Premier mai 2020 du WSWS, le président du comité de rédaction international du WSWS, David North, a qualifié la pandémie d'« événement déclencheur » dans l'histoire mondiale, qui « met à nu la faillite économique, politique, sociale et morale de la société capitaliste » ainsi que « le gouffre infranchissable qui existe entre les oligarques financiers qui contrôlent et déterminent les politiques des gouvernements capitalistes et les besoins et les intérêts de la classe ouvrière ».

Expliquant les forces économiques sous-jacentes à la campagne de retour au travail, qui battait alors son plein, North a déclaré :

Dans la nouvelle version de l'assouplissement quantitatif, les achats d'actifs de la Réserve fédérale ont été portés à 80 milliards de dollars par jour.

Les revenus nécessaires au service de la vaste expansion de la dette de la Réserve fédérale exigent une intensification extrême de l'exploitation de la classe ouvrière. C'est cette nécessité qui est à l'origine de la campagne lancée par les médias en faveur de la reprise du travail, même dans des conditions qui menacent la vie des travailleurs.

La distribution de milliers de milliards de dollars à l'élite dirigeante ne suscite pas seulement le dégoût et la colère. Elle sape l'ensemble des fondements économiques et idéologiques sur lesquels repose la légitimité du système capitaliste. Le capitaliste, comme on le proclame sans cesse, fournit le capital et prend le risque. Aucune de ces affirmations ne tient la route. Les ressources financières sont fournies par la société et le risque est éliminé par la promesse de renflouements sans fin.

L'initiative de retour au travail s'est rapidement répandue dans le monde entier. Dans une Perspective du 15 juillet 2020, nous avons noté :

Aujourd'hui, l'initiative de retour au travail bat son plein aux États-Unis et des épidémies généralisées ont transformé les lieux de travail nord-américains en pièges mortels, notamment les usines automobiles, les usines de conditionnement de la viande, les fermes de fruits et légumes et les entrepôts. Tandis que les travailleurs américains sont contraints de reprendre le travail, Wall Street exige que l'Amérique latine accélère encore sa production.

En Europe, des politiques criminelles similaires ont été mises en œuvre. En Allemagne, le gouvernement a exigé la fin des confinements malgré les avertissements des scientifiques. En Italie, épicentre de la première épidémie européenne, les travailleurs ont été contraints de retourner dans les usines, ce qui a entraîné de nouvelles vagues d'infections.

En réponse, les sections européennes du CIQI – Sozialistische Gleichheitspartei (Allemagne), Socialist Equality Party (Royaume-Uni), Parti de l'égalité socialiste (France) et Sosyalist Eşitlik (Turquie) – ont publié une déclaration commune intitulée « Pour une grève générale afin de stopper la résurgence du COVID-19 en Europe ! » Cette déclaration dénonçait la politique délibérée d'infection de masse sur tout le continent et présentait un programme de lutte pour la classe ouvrière européenne et internationale.

Tout en forçant leurs populations à retourner au travail et en facilitant la propagation du virus, les élites dirigeantes internationales ont concocté le mensonge du laboratoire de Wuhan pour tenter de rejeter sur la Chine la responsabilité des infections de masse et des décès qu'elles savaient devoir découler de leurs politiques criminelles.

Initialement formulée par le conseiller fasciste de Trump, Steve Bannon, cette théorie complotiste d'extrême droite prétendait à tort que les scientifiques chinois travaillant avec des collègues internationaux respectueux des principes, comme le Dr Peter Daszak, étaient responsables de l'introduction du COVID-19 dans le monde. À l'occasion du cinquième anniversaire de la pandémie, cette théorie du complot totalement démentie est à nouveau remise au goût du jour par le New York Times et à l'échelle internationale pour répondre aux besoins de l'impérialisme américain et européen dans ses préparatifs de guerre contre la Chine.

Nationalisme vaccinal et les profits de la pandémie

La mise au point de vaccins efficaces contre le COVID-19 à la fin de l'année 2020 a été un triomphe scientifique. Cependant, la distribution de ces vaccins a révélé la logique brutale du capitalisme et de l'impérialisme.

Le CIQI a toujours plaidé en faveur de l'abolition des brevets sur les vaccins et les traitements contre le COVID-19, tout en soulignant que le développement, la production et la distribution des vaccins devaient être retirés des mains des sociétés pharmaceutiques et placés sous propriété publique et contrôle démocratique. Nous avons montré comment des entreprises pharmaceutiques comme Pfizer, Moderna et AstraZeneca ont tiré d'immenses profits de la pandémie, tandis que des milliards de personnes se sont vu refuser l'accès à des vaccins vitaux.

L'analyse du nationalisme vaccinal par le WSWS était fondée sur une compréhension marxiste du système capitaliste mondial. Nous avons expliqué comment la pandémie avait intensifié l'exploitation impérialiste et comment la lutte pour l'équité vaccinale mondiale était inséparable de la lutte contre le capitalisme et l'impérialisme.

La vague catastrophique du variant Delta en Inde

Les conséquences de l'approche de la pandémie axée sur le profit ont été démontrées de la manière la plus tragique lors de la vague catastrophique du variant Delta en Inde en mars-juin 2021, où la stratégie de « l'immunité collective » supervisée par le gouvernement fasciste de Modi a entraîné une surmortalité estimée à plus de 4 millions de personnes en l'espace de seulement trois mois.

Alors que la crise s'aggravait, le WSWS a publié quotidiennement des articles décrivant les scènes horribles qui se déroulaient en Inde : hôpitaux débordés, pénuries d'oxygène, crémations de masse et un gouvernement qui dissimulait délibérément l'état réel de la crise. Dans une Perspective du 23 avril 2021, nous écrivions :

La catastrophe en Inde, il faut le souligner, est une catastrophe mondiale face à un virus qui ne respecte pas les frontières nationales et n'a pas besoin de passeport. La décision des gouvernements du monde, avec à leur tête les États-Unis et les autres puissances impérialistes, d'abandonner tout effort systématique pour stopper la propagation de la pandémie a créé des conditions dans lesquelles le COVID-19 a pu muter et développer des souches plus virulentes, potentiellement résistantes aux vaccins. Tant qu'il n'y aura pas d'effort mondial coordonné, fondé sur la science, pour éradiquer le COVID-19 et visant à protéger la vie des gens, et non le profit capitaliste, ce processus se poursuivra. Les étincelles de la pandémie actuelle en Inde provoqueront des incendies dans le monde entier. En effet, des cas du variant indien à double mutation [B.1.617.2 Delta] sont désormais signalés en Amérique du Nord, en Europe et au Moyen-Orient.

Des membres de la famille prient à côté du bûcher d'une personne décédée du COVID-19, dans un crématorium de Srinagar, le 25 mai 2021.

La vague du delta en Inde a également mis en lumière les questions du nationalisme vaccinal et des profits effrénés réalisés durant la pandémie. Alors que les pays riches accumulaient les vaccins, l'Inde et d'autres pays en développement se sont retrouvés sans approvisionnement adéquat.

Le CIQI est le fer de lance de la lutte pour l'élimination de la maladie au niveau mondial

Dès le début de la pandémie, le CIQI a plaidé en faveur d'une stratégie d'élimination globale, fondée sur la compréhension scientifique du fait que le COVID-19 dépend d'un hôte humain pour se propager et que la seule façon de le supprimer est d'éliminer toutes les voies de propagation.

Dans une Perspective datant du 21 août 2021, le WSWS a affirmé :

La seule stratégie viable est l'éradication, basée sur les politiques proposées par les épidémiologistes, virologues et autres scientifiques les plus éminents tout au long de la pandémie. L'éradication implique le déploiement universel de toutes les armes de l'arsenal de mesures de lutte contre le COVID-19, coordonnées à l'échelle mondiale, afin d'éradiquer le virus une fois pour toutes.

Cette importante déclaration a également critiqué les divers programmes « d'atténuation » alors en place dans différents pays, qu'elle a définis comme « un ensemble amorphe de mesures qui tentent de négocier entre les réalités du virus et les intérêts financiers des élites dirigeantes », notant que cela revenait à « l'épidémiologie du juste milieu ».

La déclaration soulignait que :

L'atténuation est à l'épidémiologie ce que le réformisme est à la politique capitaliste. Tout comme le réformiste nourrit l'espoir que des réformes graduelles et fragmentaires vont, avec le temps, atténuer et améliorer les maux du système de profit, les partisans de l'atténuation nourrissent l'illusion que le COVID-19 finira par évoluer en quelque chose qui ne sera pas plus nocif qu'un simple rhume. Il s'agit là d'une chimère totalement déconnectée de la science de la pandémie.

En réalité, tant que le virus se propagera, il continuera à muter en de nouveaux variants plus infectieux, plus mortels et plus résistants aux vaccins, qui menacent l'ensemble de l'humanité. Si le COVID-19 n'est pas éradiqué à l'échelle mondiale, ses braises continueront à brûler et à créer les conditions d'une nouvelle vague du virus.

Le plaidoyer du WSWS en faveur de l'élimination n'était pas basé sur une pensée utopique, mais sur des preuves scientifiques que cette approche pouvait réussir. La stratégie d'élimination s'est avérée très efficace en Chine, une société de masse de plus de 1,4 milliard d'habitants, ainsi qu'au Canada atlantique, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et dans une multitude d'autres pays de la région Asie-Pacifique. Ces succès ont eu lieu en mars-avril 2020 et un peu plus tard, bien avant la mise au point de vaccins. Après avoir éliminé le COVID-19, ces pays ont combattu avec succès les épidémies répétées du variant Delta et d'autres variants importés lors de voyages internationaux.

Quelques-uns des participants à la réunion en ligne du 24 octobre 2021

Notre approche scientifique a été développée lors du webinaire du 24 octobre 2021 intitulé « Comment mettre fin à la pandémie », qui a réuni d'éminents scientifiques et le WSWS pour discuter de la stratégie d'élimination. Il a été suivi par l'Enquête ouvrière mondiale sur la pandémie de COVID-19, lancée le 22 novembre 2021, afin de mettre à nu les politiques criminelles qui ont conduit à des millions de décès évitables.

L'Enquête ouvrière mondiale était une initiative novatrice qui a permis de documenter les crimes commis par la classe dirigeante pendant la pandémie. Elle a recueilli les témoignages de travailleurs, de scientifiques et de professionnels de la santé, a rassemblé les preuves de la négligence des gouvernements et de la malfaisance des entreprises, et a révélé les politiques délibérées qui ont conduit à des décès en masse. Comme nous l'avons expliqué dans la déclaration annonçant l'enquête :

Cette enquête est nécessaire pour surmonter la dissimulation, les falsifications et la désinformation qui ont été déployées pour justifier les politiques responsables de la mort évitable de millions de personnes depuis la détection initiale du SRAS-CoV-2.

L'administration Biden est à l'origine de la politique du « COVID éternel »

Au fur et à mesure que la pandémie se poursuivait, les gouvernements capitalistes ont de plus en plus abandonné l'idée même d'essayer de contrôler le virus. Au lieu de cela, ils ont lancé une vaste campagne de propagande pour banaliser l'infection et la mort de masse.

Dans l'introduction du volume 1 de « COVID, capitalisme et guerre des classes : une chronologie sociale et politique de la pandémie », publié le 20 septembre 2022, nous écrivions :

La campagne de propagande a eu un impact profond sur la conscience des masses, désarmant des centaines de millions de personnes à travers le monde en les encourageant à ne plus porter de masque et à abandonner leur vigilance face à la menace permanente du COVID-19. La devise qui guide cette politique, répétée ad nauseam par les politiciens du monde entier, est que la société doit « apprendre à vivre avec le virus ». En fait, ce slogan facile vise à banaliser la mort et la débilitation de masse perpétuelles.

L'administration Biden a poursuivi et approfondi cette approche, aboutissant à une politique de « COVID éternel » qui reste en vigueur aujourd'hui. Dans un article paru le 26 juillet 2022, nous avons noté ce qui suit :

Le peuple américain n'a pas « appris à vivre avec le COVID » ; il y a été contraint. On lui a menti en élisant un président qui prétendait « suivre la science », mais qui a en fait suivi l'argent. Les mesures nécessaires pour lutter contre la pandémie sont en conflit total avec les intérêts de l'élite financière, de sorte que la santé publique sera sacrifiée à la richesse privée.

Cet abandon des mesures de santé publique s'est accéléré en 2023, pour culminer le 5 mai 2023, lorsque l'OMS a mis fin à l'urgence de santé publique COVID-19 de portée internationale. En effet, la principale agence de santé publique au monde a sanctionné les affirmations universelles selon lesquelles « la pandémie est terminée ».

Le démantèlement de toutes les mesures de santé publique visant à ralentir la propagation du COVID-19 a coïncidé avec l'intensification des attaques contre la science et la normalisation des conceptions eugénistes dans l'ensemble de la classe dirigeante. La déclaration du comité de rédaction international du WSWS pour le Nouvel An 2024 résume ce processus en écrivant :

L'adoption universelle du « COVID éternel » a nécessité de faire revivre des conceptions eugénistes dans toutes les sections de la classe dirigeante. Pour justifier les vagues perpétuelles d'infections, de handicaps et de décès de masse, les personnes âgées et les plus vulnérables ont dû être jugées comme étant sans valeur par la société officielle [...]

La lutte contre la pandémie a été minée par un assaut incessant contre la communauté scientifique, y compris des menaces physiques contre la vie de scientifiques comme Peter Hotez, une campagne à laquelle le Parti démocrate s'est adapté. Dans le même temps, l'éducation publique est en chute libre après des décennies de coupes budgétaires, qui sont aujourd'hui aggravées par le tarissement de tout financement supplémentaire pour la pandémie. Tous les progrès réalisés depuis le siècle des Lumières, y compris les principes fondamentaux de la santé publique, sont annulés par une classe dirigeante qui fonce tête baissée vers le fascisme et la guerre nucléaire.

Un aspect essentiel de la campagne de propagande « vivre avec le COVID » a été la minimisation délibérée du COVID long, l'ensemble des symptômes débilitants qui peuvent persister pendant des mois ou des années après l'infection initiale.

Quelques-uns des symptômes les plus fréquents du COVID long

Le WSWS s'est toujours battu pour que le COVID long soit reconnu comme un événement invalidant de masse nécessitant une réponse globale de santé publique. Dans un article publié le 26 octobre 2020, nous avons été parmi les premiers à faire un rapport systématique sur les cas de « COVID à long terme » et sur les preuves émergentes que les enfants pouvaient en être victimes. Nous avons plaidé en faveur d'une recherche élargie, d'un soutien médical et d'une assistance économique pour les personnes souffrant du COVID long, tout en démontrant comment la volonté du capitalisme de «normaliser » la pandémie a laissé des dizaines de millions de personnes souffrir dans l'isolement à l'échelle mondiale.

La levée catastrophique du zéro-COVID en Chine

L'analyse par le CIQI de la politique chinoise du zéro-COVID et de son abandon en novembre 2022 était basée sur une compréhension trotskiste de principe du caractère de classe bourgeoise de l'État chinois et des contradictions du « socialisme aux caractéristiques chinoises ».

La WSWS a été la seule publication socialiste au monde à soutenir sans relâche la politique chinoise du zéro-COVID et à plaider en faveur de son adoption à l'échelle mondiale. Le rapport d'enquête de décembre 2021, intitulé « La politique mal comprise et dénaturée du zéro COVID en Chine », présentait une analyse scientifique détaillée de l'approche de la Chine, expliquant comment elle avait réussi à contenir le virus alors que les pays capitalistes laissaient le COVID se propager de manière incontrôlée.

Dans un article publié le 15 novembre 2022, nous avons été le premier organe de presse à identifier correctement que la Chine entamait la fin de la politique zéro-COVID, une politique à laquelle nous nous sommes fermement opposés et dont nous avons prévenu qu'elle serait désastreuse.

Des patients reçoivent des perfusions intraveineuses au service des urgences d'un hôpital de Pékin, le jeudi 5 janvier 2023.

Dans une Perspective du 16 décembre 2022, le WSWS a condamné le rôle criminel joué par les puissances impérialistes occidentales et leurs médias, ainsi que par le Parti communiste chinois, dans l'imposition de cette politique de mort de masse. Nous avons souligné :

Ce n'est pas la population chinoise qui a exigé la levée du zéro-COVID, mais le capital financier international et ses porte-parole dans les médias occidentaux. Ils l'ont réclamé à cor et à cri et ont tout fait pour empoisonner l'opinion publique internationale contre les mesures de santé publique de la Chine.

Dans une série en deux parties publiée en mars 2023, nous avons montré comment les tendances politiques de la pseudo-gauche de la classe moyenne internationale avaient rejoint le chœur exigeant que la Chine abandonne le zéro-COVID.

Cela a marqué la poursuite et l'approfondissement du soutien de la pseudo-gauche à l'« immunité collective » tout au long de la pandémie. La première indication de leur approche profondément réactionnaire a été la publication par le magazine Jacobin, en septembre 2020, d'une interview favorable de Martin Kulldorff, l'un des co-auteurs de la Déclaration de Great Barrington, que le WSWS a qualifié à juste titre de « manifeste de la mort ».

Notre opposition à la levée du zéro-COVID en Chine était basée sur la compréhension marxiste que dans l'époque impérialiste moderne, tous les problèmes sociaux et démocratiques ne peuvent être fondamentalement résolus que par la révolution socialiste mondiale. Comme nous l'avons écrit dans la série sur le soutien de la pseudo-gauche à la levée du zéro-COVID en Chine :

La stratégie de santé publique zéro-COVID n'est, en soi, même pas une politique révolutionnaire, comme le montre l'expérience de la Chine, de la Nouvelle-Zélande et d'autres pays. Toutefois, comme l'a clairement expliqué Léon Trotsky dans son exposé de la théorie de la révolution permanente, à l'époque impérialiste moderne, tous les problèmes sociaux et démocratiques ne peuvent être fondamentalement résolus que par une révolution socialiste mondiale.

La réponse de la classe ouvrière à la pandémie et l'intervention du CIQI

Tout au long de la pandémie, les bureaucraties syndicales de toutes les industries et de tous les pays ont refusé de prendre des mesures pour défendre la vie et les moyens de subsistance des travailleurs. Elles ont facilité la campagne homicide de retour au travail et adhéré à la propagande anti-scientifique du « COVID éternel » des élites dirigeantes et de leurs médias, ne faisant rien pour éduquer les travailleurs sur les dangers permanents du COVID-19 et du COVID long.

En opposition à ces agents corporatistes de la classe capitaliste, le WSWS et le CIQI ont cherché à armer la classe ouvrière internationale d’un programme socialiste révolutionnaire pour lutter pour la santé publique et défendre leurs vies et leurs intérêts sociaux. L'un des premiers exemples de cette démarche est la déclaration du PES (États-Unis) publiée le 14 mars 2020, intitulée « Fermez l'industrie automobile pour stopper la propagation du coronavirus ! », qui a été lue par des milliers d'ouvriers de l'automobile et a contribué à précipiter des grèves sauvages dans la région métropolitaine de Détroit, qui ont rapidement entraîné la fermeture de l'industrie automobile.

Une initiative cruciale prise par le CIQI pour mobiliser la force indépendante de la classe ouvrière a été la lutte pour construire l'Alliance ouvrière internationale des comités de base (IWA-RFC). Le 23 avril 2021, la déclaration fondatrice de l'IWA-RFC soulignait les conséquences fondamentales de la pandémie en déclarant :

L'IWA-RFC s'efforcera de développer le cadre de nouvelles formes d'organisations indépendantes, démocratiques et militantes de travailleurs dans les usines, les écoles et les lieux de travail à l'échelle internationale. La classe ouvrière est prête à se battre. Mais elle est entravée par des organisations bureaucratiques réactionnaires qui étouffent toute expression de résistance.

Ce sera un moyen pour les travailleurs du monde entier de partager des informations et d'organiser une lutte unie pour exiger la protection des travailleurs, la fermeture des installations dangereuses et de la production non essentielle, ainsi que d'autres mesures d'urgence nécessaires pour arrêter la propagation du virus.

Notre parti est intervenu directement dans de nombreuses luttes de travailleurs contre les conditions dangereuses dans le monde entier. En mai 2020, au plus fort de la campagne de retour au travail, nous avons publié une déclaration appelant à la création de comités de base dans les usines et sur les lieux de travail afin d'empêcher la transmission du COVID-19 et de sauver des vies. Cela a conduit à la formation de comités dans des usines automobiles, des écoles et d'autres lieux de travail à travers les États-Unis et dans le monde.

Dans le secteur de l'éducation, le PES (États-Unis) a joué un rôle de premier plan pour organiser les enseignants contre la réouverture criminelle des écoles – reconnues très tôt comme un important vecteur de transmission virale – sous Trump puis Biden. Notre déclaration du 8 septembre 2021, «Toutes les écoles américaines doivent être fermées dans le cadre d'une stratégie d'éradication du COVID-19 », a fourni une base scientifique à l'opposition des enseignants à l'apprentissage en personne pendant la pandémie. Le comité de sécurité des éducateurs, une initiative du PES, a organisé les éducateurs à travers les États-Unis pour lutter en faveur de l'apprentissage à distance et de conditions de travail sûres. Plus d'une dizaine de comités d'éducateurs ont été formés à l’échelle locale ou étatique à travers les États-Unis.

Des travailleurs de la santé sri-lankais crient des slogans réclamant de meilleurs salaires et des équipements de protection individuelle lors d'une grève à Colombo, au Sri Lanka, le vendredi 8 octobre 2021.

En Australie, le PES s'est opposé à l'abandon dangereux par les gouvernements des États et le gouvernement fédéral des confinements partiels et des fermetures de frontières à la fin de l'année 2021, appelant à la formation de comités de base pour s'opposer à la réouverture dangereuse des écoles et des lieux de travail, et pour rejoindre la lutte mondiale visant l'élimination du COVID-19.

Au Royaume-Uni, le PES a soutenu les éducateurs qui luttaient contre la réouverture des écoles et a contribué à la création du Comité de base des éducateurs britanniques. Des comités similaires ont été créés en Allemagne, au Canada, au Brésil et dans d'autres pays.

L'intervention du PES dans la lutte des classes pendant la pandémie a été guidée par une compréhension marxiste du rôle du caractère objectivement révolutionnaire de la classe ouvrière. Comme nous l'avons expliqué dans une résolution du 1er août 2020 :

La pandémie de COVID-19 est un événement déclencheur dans l'histoire mondiale qui accélère la crise économique, sociale et politique déjà très avancée du système capitaliste mondial. Elle crée les conditions d'une immense intensification de la lutte des classes à l'échelle internationale. La classe ouvrière est confrontée à une crise pour laquelle il n'y a pas de solution progressiste, en dehors d'une lutte révolutionnaire contre le capitalisme, menant à la conquête du pouvoir d'État, à l'établissement d'un contrôle démocratique de l'économie par la classe ouvrière, au remplacement de l'anarchie du marché par une planification scientifique, à la fin du système de l'État-nation et à la construction d'une société socialiste mondiale dédiée à l'égalité, à l'élimination de la pauvreté et de toutes les formes d'oppression et de discrimination, à une vaste augmentation du niveau de vie et du niveau de la culture sociale, et à la protection de l'environnement.

Le retour de Trump intensifie la guerre à la science et à la santé publique

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a intensifié la guerre contre la science et la santé publique en tant qu'élément central de son programme fasciste. Dans une Perspective du 23 janvier 2025, nous écrivions : «Architecte initial de l'horrible politique d'infection de masse par l'“immunité collective” contre la pandémie de COVID-19, Trump reprend le flambeau là où il l'avait laissé il y a quatre ans et va encore plus loin dans l'escalade. »

Pour mener à bien son programme, Trump a choisi comme ministre de la Santé le conspirationniste anti-vaccins le plus connu au monde, Robert F. Kennedy Jr. Dire que le renard garde désormais le poulailler serait un euphémisme. Avant de prendre la tête de ce qui était autrefois les principales agences de santé publique du monde, Kennedy a gagné des millions en intentant des procès contre les fabricants de vaccins et les agences mêmes qu'il supervise aujourd'hui, tout en vendant des livres qui inculquent la méfiance à l'égard des vaccins et des conceptions anti-scientifiques.

Le président Donald Trump assiste à l’assermentation de Robert F. Kennedy Jr en tant que ministre de la Santé et des Services sociaux, tandis que sa femme Cheryl Hines tient la Bible dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, le jeudi 13 février 2025, à Washington. [AP Photo/Alex Brandon]

En étroite collaboration avec le milliardaire Elon Musk et son Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), Kennedy et Trump s'emploient à détruire complètement les derniers vestiges de la santé publique aux États-Unis, ce qui aura de vastes ramifications à l'échelle mondiale.

Rien qu'au cours de ses deux premiers mois, l'administration Trump s'est retirée de l'OMS, a imposé un ordre de bâillon sans précédent aux 13 agences du HHS, a licencié plus de 5000 employés des agences du HHS, a interdit la recherche sur les vaccins et les technologies révolutionnaires à base d'ARNm, et a forcé la suppression d’informations sur des milliers de pages des sites Web des CDC, du NIH, de la FDA et d'autres agences.

Dans un article du 10 février 2025, nous avons noté :

La guerre de l'administration Trump contre la santé publique est une stratégie délibérée visant à démanteler la gouvernance fondée sur la science, à supprimer la recherche médicale et à imposer un programme idéologique extrême à la société américaine et, par extension, au reste du monde. Le démantèlement de la recherche en santé publique, l'érosion de l'intégrité scientifique par le biais de groupes de réflexion de droite et le financement de publications idéologiques qui se font passer pour des revues universitaires témoignent d'un effort coordonné visant à affaiblir la confiance du public dans la science.

La Perspective du 8 février 2025, intitulée « L’assaut de Trump sur la santé publique et le danger grandissant d’une pandémie de grippe aviaire », a averti que le démantèlement de l'infrastructure de santé publique se produit précisément au moment où de nouvelles menaces de pandémie émergent, créant ainsi les conditions de catastrophes encore plus graves. L'expérience de la pandémie de COVID-19 a montré très clairement que lorsque la prochaine pandémie commencera, ou si un variant bien plus mortel du SRAS-CoV-2 se développe, les élites dirigeantes capitalistes ne toléreront aucune mesure de santé publique, et encore moins les confinements limités qui leur ont été imposés par les travailleurs en mars 2020 et qui ont permis de sauver des millions de vies dans le monde entier.

Conclusion

Alors que nous entrons dans la sixième année de la pandémie et que de nouvelles menaces telles que la grippe aviaire H5N1 se profilent à l'horizon, la lutte du CIQI pour une approche scientifique de la santé publique basée sur les principes d'élimination et d'éradication globales reste plus que jamais d'actualité. Ce combat est inséparable de la lutte plus large contre le capitalisme et pour la transformation socialiste de la société.

Les prochains assauts de l'administration Trump contre la santé publique déstabiliseront davantage la société américaine et accéléreront la radicalisation de la classe ouvrière. Le CIQI continuera à lutter pour la mobilisation indépendante des travailleurs à l'échelle internationale afin de mettre fin à la pandémie et de construire une société qui donne la priorité à la vie humaine plutôt qu'au profit.

Au cours de la période à venir, le CIQI et le WSWS intensifieront la lutte en faveur d'une stratégie coordonnée à l'échelle mondiale pour éliminer le COVID-19 sur la base des principes suivants :

  1. Pour un arrêt immédiat de la politique du « COVID éternel » et la mise en œuvre de mesures de santé publique fondées sur la science ! Cela nécessite le déploiement universel de toutes les mesures de santé publique requises, y compris les tests de masse, la recherche des contacts, l'isolement en toute sécurité des patients infectés, le port du masque et l'installation sécuritaire de filtres HEPA et de lampes UV dans tous les espaces publics intérieurs.
  2. Pour un investissement massif dans la recherche et le développement de vaccins et de traitements de nouvelle génération ! Cela nécessite l'expropriation de l'industrie pharmaceutique et la distribution gratuite de vaccins et de traitements dans le monde entier.
  3. Pour un contrôle ouvrier de la sécurité sur le lieu de travail par le biais de comités de base et la construction de l'IWA-RFC ! La pandémie a montré très clairement que les bureaucraties syndicales ne feront rien pour protéger nos droits sociaux, y compris le droit le plus fondamental à la vie elle-même.
  4. Pour une vaste expansion de l'éducation publique, pas pour sa destruction ! La science et la santé publique ne peuvent être défendues et développées qu'en cultivant la prochaine génération dans des écoles entièrement financées et dotées de ressources suffisantes.
  5. Pour une réorganisation fondamentale de la société sur la base des principes du socialisme ! C'est la seule façon de garantir que la santé publique ait priorité sur le profit privé et que les besoins de tous soient satisfaits.

Cinq ans après le début de la pandémie de COVID-19, le monde se trouve à un tournant. La pandémie a accéléré toutes les contradictions du capitalisme mondial : la croissance des inégalités sociales, l'intensification des tensions impérialistes, l'assaut contre les droits démocratiques et la radicalisation de la classe ouvrière. Elle a confirmé la conception marxiste selon laquelle le capitalisme est incompatible avec les exigences les plus fondamentales de la vie humaine et du bien-être social.

La réponse programmatique du CIQI à la pandémie – basée sur la mobilisation indépendante de la classe ouvrière par le biais de comités de base, la lutte pour une stratégie d'élimination mondiale et la lutte pour le socialisme – constitue la seule solution viable pour l'avenir.

Nous appelons les travailleurs et les jeunes du monde entier à se joindre à cette lutte. La pandémie a prouvé que le capitalisme est incompatible avec les exigences les plus fondamentales de la santé publique et de la vie humaine. Ce n'est que par la construction d'un mouvement socialiste de masse de la classe ouvrière internationale que l'humanité pourra mettre fin à la pandémie de COVID-19 et prévenir de futures catastrophes.

Adhérez au Parti de l’égalité socialiste et engagez-vous dans la lutte pour un monde libéré de la maladie, de l'exploitation et de la guerre : un monde socialiste fondé sur les besoins humains et non sur le profit privé.

(Article paru en anglais le 25 mars 2025)

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