Le bilan officiel du génocide de Gaza dépasse les 45.000 morts
Plus de 45.000 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre d’extermination d’Israël en octobre 2023, a annoncé lundi le ministère de la Santé de Gaza.
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Ceci est le texte du discours d’introduction prononcé par le président du comité de rédaction international du WSWS, David North, lors du rassemblement international en ligne du 1er mai 2024.
David North a répondu à des questions sur le génocide de Gaza lors d'un événement public organisé à la Wayne State University (WSU) à Detroit, dans le Michigan, par la section WSU de l'International Youth and Students for Social Equality (IYSSE).
Dans cette conférence, North tire les leçons politiques de l’auto-immolation d’Aaron Bushnell, membre de l’armée de l’air américaine, devant l’ambassade d’Israël à Washington, D.C., en scandant « Free Palestine ».
La guerre en cours, malgré toutes ses horreurs, a apporté une contribution politique significative. Elle a réveillé la jeunesse. Elle a ouvert les yeux du monde. Elle a révélé le régime sioniste et ses complices impérialistes pour les criminels qu’ils sont. Il a déclenché un raz-de-marée d’indignation qui balaie le monde et balayera les responsables de ce génocide.
Cette conférence relie les principes fondamentaux du Comité international de la Quatrième Internationale à la lutte actuelle contre le génocide impérialiste-sioniste à Gaza.
Cette conférence de David North fournit une analyse politique et historique de la guerre génocidaire actuellement menée par le régime sioniste en Israël contre les Palestiniens.
Plus de 45.000 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre d’extermination d’Israël en octobre 2023, a annoncé lundi le ministère de la Santé de Gaza.
Les groupes de la pseudo-gauche ont soutenu une guerre au cours de laquelle près de 500 000 personnes ont perdu la vie, soit près de la moitié de tous les décès liés aux conflits dans le monde au cours de la même période.
Non seulement les Forces de défense israéliennes refusent d'intervenir contre ces criminels armés, mais elles ouvrent le feu sur la police locale qui tente de mettre fin aux pillages.
Mercredi 4 décembre, Amnesty International a publié un rapport exhaustif de 296 pages prouvant que « Seule une intention de détruire les Palestiniens à Gaza » peut « expliquer l'ampleur et la gravité » du meurtre de masse, du déplacement forcé et de la famine délibérée des Palestiniens à Gaza par Israël.
Les étudiants ont pris une position courageuse. Mais leurs actions anticipent un mouvement encore plus puissant dans la classe ouvrière. Les questions qu’ils soulèvent ne peuvent être résolues que dans les usines, les entrepôts, les chemins de fer et les docks, et non sur les campus.
Le World Socialist Web Site dénonce l’énorme escalade des attaques de l’État contre les manifestants, y compris les arrestations massives à Columbia, à l’université Yale et à l’université de New York, justifiées par des mensonges et des calomnies.
Pour lancer une mobilisation ouvrière internationale visant à bloquer l’envoi d’armes à Israël, il faut une lutte politique contre le nationalisme des partis petit-bourgeois de pseudo-gauche.
Dans tous les pays, il n’est possible pour les travailleurs de stopper la guerre qu’à travers une mobilisation révolutionnaire et une révolte contre les bureaucraties nationales.
Le président Biden ayant donné le feu vert à l’assaut policier contre les manifestations pacifiques anti-génocide sur les campus, l’ampleur de la violence policière et le nombre d’arrestations continuent de grimper.
Jusqu’à présent, des étudiants ont été violemment arrêtés pour avoir manifesté sur les campus d’au moins 25 États.
Les étudiants, appuyés par de nombreux enseignants et autres opposants à l’assaut génocidaire israélien contre les Palestiniens de Gaza, ont érigé des campements aux universités du Québec, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.
Selon un reportage de The Appeal, plus de 2200 personnes, en grande majorité des étudiants et des professeurs, ont été arrêtées sur les campus américains au cours des deux dernières semaines pour avoir protesté contre le génocide à Gaza.
Vendredi, environ 150 étudiants se sont rassemblés pour un sit-in devant l’entrée de l’université Humboldt de Berlin afin d’ exiger la fin du génocide à Gaza. La police a violemment dispersé le rassemblement pacifique, à la demande de l’administration de l’université.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une soixantaine d’étudiants avaient occupé des locaux à Sciences Po avant d’être délogés par les forces de l’ordre.
Le Parti de l'égalité socialiste condamne les poursuites policières engagées contre des responsables syndicaux et des membres du parti La France insoumise pour leurs déclarations de solidarité avec Gaza.
Tous les travailleurs et les jeunes opposés au génocide, ainsi que les nombreux étudiants qui retournent actuellement sur les campus, doivent mener une lutte indépendante de la bureaucratie syndicale et de tous ceux qui font appel à «l'establishment politique», et contre eux.
Parmi les députés travaillistes en exercice, seuls Apsana Begum et John McDonnell étaient à la tribune. L’ex-leader travailliste Jeremy Corbyn, qui siège désormais en tant qu’indépendant, a une nouvelle fois refusé de nommer Sir Keir Starmer ou le Parti travailliste comme partisans du génocide.
Plus de 300 étudiants et sympathisants ont participé à un rassemblement devant le bâtiment principal de l’université Humboldt de Berlin, mercredi après-midi 13 décembre.
La manifestation du samedi 11 novembre a été dominée par des appels depuis la tribune à la démission de Braverman et aux députés tous partis confondus, dont Sunak et Starmer, de signer une motion pour un cessez-le-feu devant être présentée mercredi au Parlement par les députés du Parti national écossais
Des dizaines de milliers de travailleurs et de jeunes se sont joints à des manifestations et à des rassemblements dans une cinquantaine de villes du Canada dimanche pour exiger l’arrêt immédiat de l’assaut génocidaire d’Israël contre les Palestiniens de Gaza.
La magnitude avec laquelle les partis politiques, les médias, et les forces de sécurités foulent aux pieds les droits démocratiques essentiels de la liberté d’expression et de manifester est à couper le souffle
La prise de position des travailleurs du port de Barcelone, au milieu des protestations mondiales contre la guerre génocidaire à Gaza, montre la possibilité pour la classe ouvrière d’intervenir politiquement pour arrêter la guerre.
Les évènements actuels sont le résultat de la création d’Israël en 1948 à travers l’expulsion forcée de la population arabe de Palestine et des trois quarts de siècle de brutalité et de meurtres de masse qui s’en suivirent.
Cette guerre génocidaire contre les civils à Gaza est une escalade des politiques poursuivies par la bourgeoisie israélienne depuis de décennies, visant à déposséder les Palestiniens de leurs terres, propriétés et maisons, devant lesquelles la classe dirigeante affiche une amnésie historique collective.
Le gouvernement de Netanyahou, composé d’ultranationalistes et de sionistes religieux, cherche à annexer totalement la Cisjordanie occupée, à procéder à un nettoyage ethnique dans tout Israël et à imposer un régime autoritaire à une société caractérisée par de graves inégalités sociales, un fort militarisme et la réaction culturelle.
L’utopie sioniste d’un État national dans lequel les Juifs du monde pourraient trouver refuge a plutôt conduit à des régimes d’État-policier, l’émergence du fascisme, l’éruption de la guerre civile et la guerre contre les Palestiniens et voisins arabes d’Israël.