Les États-Unis construisent une nouvelle ambassade fortifiée de 1,2 milliard de dollars sur un site de 17 hectares près de Beyrouth dont le but déclaré est de contrer «l’Axe de la Résistance», c’est-à-dire l’Iran. Son ampleur, disproportionnée par rapport à la taille du pays, est révélatrice des intérêts géopolitiques que des États-Unis poursuivent au Liban, avec sa situation stratégique et ses nouvelles sources de gaz et de pétrole en Méditerranée orientale.
Les déclarations israéliennes indiquent clairement que ces bombardements visent à briser la capacité de la Syrie à défendre militairement son territoire et, par conséquent, à initier le découpage du pays par les forces soutenues par l’OTAN.
Visant à préparer le terrain pour une confrontation accrue avec l’Iran à l’échelle de la région, l’accord intervient après que le régime sioniste d’extrême droite a tué plus de 4 000 personnes dans son assaut sur le sud du Liban et Beyrouth, et largement anéanti la direction du Hezbollah.
Téhéran fait savoir qu'il est prêt à négocier avec Trump, même si ce dernier indique clairement qu'il a l'intention de traiter l'Iran de manière encore plus impitoyable que lors de son premier mandat, et qu'il le fera en travaillant de concert avec Israël, qui mène déjà, essentiellement, une guerre contre l'Iran.
Dans le cadre d'une escalade majeure de l'offensive militaire impérialiste à travers tout le Moyen-Orient, Israël a lancé trois vagues de frappes aériennes contre l'Iran samedi matin, en coordination avec l'administration Biden.
Biden et les chefs d'État européens ont confirmé qu'ils étaient au courant des plans d'une frappe israélienne susceptible de déclencher une guerre avec l'Iran, mais ils ont refusé d'en discuter publiquement.
À moins de trois semaines de l'élection présidentielle de 2024, le gouvernement Biden a déployé des troupes de combat américaines en Israël dans le cadre d'un accord avec le gouvernement Netanyahou pour attaquer l'Iran.
Compte tenu de la suprématie persistante du pétrole et du gaz, les pays détenant des réserves importantes et bon marché de cette matière première restent essentiels aux calculs géopolitiques.
Les États-Unis et Israël sont sur le point de lancer une attaque directe contre l'Iran. Les conséquences seront immenses et catastrophiques pour le Moyen-Orient et le monde entier.
Washington n’a pas l’intention de permettre à Pékin d’étendre son influence au Moyen-Orient, ni ailleurs dans le monde, et n’hésitera pas à utiliser tous les moyens à sa disposition pour l’empêcher : en utilisant le soutien à l’annihilation des Palestiniens de Gaza par Israël comme base d’une guerre en expansion pour le contrôle de la région, ciblant initialement l’Iran.
L’armée israélienne est en état d’alerte, car le gouvernement Biden a envoyé un groupe d’intervention naval, des destroyers et un sous-marin dans la région, ainsi aggravant la menace de guerre entre Israël et l’Iran.
Alors que les diplomates américains sont censés «tout faire» pour désamorcer les tensions, les hauts responsables militaires américains se réunissent avec leurs homologues israéliens pour discuter des plans de guerre.
Sur le terrain à Gaza, les attaques criminelles des forces de défense israéliennes contre les civils se poursuivent. Des frappes simultanées sur les écoles Hassan Salama et Nassr et sur l’hôpital al Aqsa dans la ville de Gaza ont tué au moins 30 personnes, dont des enfants et des personnes âgées.
•Thomas Scripps
Alors que l’impérialisme américain embrase le Moyen-Orient
Aucune des factions concurrentes du régime clérical bourgeois n'a de réponse progressiste à l’agression impérialiste croissante contre l’Iran et le génocide israélien contre les Palestiniens.
La forte baisse du taux de participation témoigne d'une désaffection massive à l'égard de toutes les factions de l'establishment politique – conservateurs et «réformateurs» – et d'une colère sociale croissante.
Le président iranien Ebrahim Raïssi et le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian figurent parmi les huit personnes tuées dans l’accident d’hélicoptère survenu dimanche après-midi dans le nord-ouest de l’Iran.
La mort du président Ebrahim Raïssi pourrait déclencher une crise politique et entraîner de vives luttes intestines au sein du régime religieux islamique bourgeois du pays.
Les appels à la «prudence» et à la «retenue» lancés par ces régimes arabes semi-féodaux témoignent avant tout de leurs craintes d’une explosion venant d’en bas. Ils soulignent la «polarité» fondamentale entre toutes les factions de la bourgeoisie et la classe ouvrière, sur laquelle doit se baser la lutte contre la guerre.
Vendredi matin, Israël a mené une frappe aérienne sur une base militaire en Iran près de l’une de ses installations nucléaires, élargissant encore la guerre au Moyen-Orient provoquée par les puissances impérialistes.