La prise de position des travailleurs du port de Barcelone, au milieu des protestations mondiales contre la guerre génocidaire à Gaza, montre la possibilité pour la classe ouvrière d’intervenir politiquement pour arrêter la guerre.
Les camionneurs maintiennent la grève dans les principaux ports et installations industrielles d’Espagne. Cela entraîne la fermeture d’usines qui ne peuvent plus se procurer de pièces détachées et limite l’approvisionnement en denrées alimentaires dans les supermarchés.
Depuis lundi dernier, 75.000 chauffeurs routiers espagnols ont entamé une grève nationale illimitée pour protester contre la flambée mondiale des prix du carburant dans le contexte du conflit entre l’OTAN et la Russie.
La semaine dernière, le gouvernement du Parti socialiste espagnol (PSOE) et de Podemos a conclu un accord avec les autorités régionales de Madrid sur des politiques pour les quartiers ouvriers les plus touchés, laissant libre cours au virus.
La volte-face de Podemos après les élections du 10 novembre pour soutenir la censure est une nouvelle leçon amère dans la trahison de ce parti petit-bourgeois, «populiste de gauche».
Vendredi dernier, le secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, a annoncé que son parti soutiendrait des mesures répressives contre la Catalogne s'il faisait partie d'un gouvernement dirigé par le Parti socialiste.
Alors même que les politiques d'austérité et d'État policier du PSOE alimentent la montée de l'extrême droite, Podemos demande à rejoindre un gouvernement du PSOE et à le défendre contre les critiques sur sa gauche.
Le soutien des puissances européennes au coup d’état éhonté américain en amérique latine souligne qu’elles n’en sont pas moins impitoyables dans la poursuite de leurs intérêts prédateurs impérialistes.
Podemos veut empêcher les sympathies ouvertement fascistes des généraux de porter atteinte aux prétensions «humanitaires» des guerres impérialistes de l’OTAN.
Un groupe de 181 officiers en retraite de l’armée espagnole a publié une déclaration
rendant hommage au dictateur fasciste Francisco Franco pour avoir « sauvé » l’Espagne pendant la
Guerre civile.
Avec la crise sur le référendum de l’indépendance catalane, le système d’État espagnol, issu de la transition post-1978 après la domination fasciste, s’effondre.
Les sociaux-démocrates espagnols et leurs alliés politiques et médiatiques s’alignent maintenant derrière le gouvernement Trump après qu’il a commencé à bombarder la Syrie.
Quelle que soit la coalition instable pouvant sortir de l’élection du 26 juin, elle sera profondément hostile à la combativité grandissante de la classe ouvrière européenne
Le manifeste «Pas en notre nom» signé par des membres dirigeants de Podemos omet toute mention de la politique étrangère impérialiste du présent gouvernement du Parti populaire et les appels à la guerre du Parti socialiste.
Madrid intensifie ses attaques contre les droits démocratiques en réaction à la vive opposition à la catastrophe sociale engendrée par ses mesures d'austérité.
La croissance du sentiment nationaliste est le résultat des trahisons par les syndicats, soutenus par la pseudo-gauche, des tentatives répétées de la classe ouvrière de s'opposer aux mesures d'austérité.
Des articles s'appuyant sur les documents fournis par Edward Snowden montrent que les agences de renseignements européennes créent elles aussi une l’infrastructure d'Etats policiers.
Des rapports récents publiés par plusieurs organisations de statistiques révèlent à quel point la paupérisation de la classe ouvrière espagnole a été massive et rapide.