WSWS : Nouvelles et analyses : Asie
Les lettres de protestation devront être adressées à :
Inspector General of Police Chandra Fernando,
Police Headquarters, Colombo 1, Sri Lanka.
Fax: 0094 11 2446174
Email: igp@police.lk
Attorney General K.C. Kamalasabeyson,
Attorney General’s Department,
Colombo 12, Sri Lanka.
Fax: 0094 11 2436 421
Veuillez faire parvenir une copie de vos lettres au Parti de l’égalité socialiste (Sri Lanka) et au World Socialist Web Site.
Socialist Equality Party,
P.O. Box 1270,
Colombo, Sri Lanka.
Email: wswscmb@sltnet.lk
Pour faire parvenir votre lettre au comité de rédaction du WSWS, cliquez sur lien-ci.
Ci-dessous nous publions quelques-uns des commentaires et des lettres soutenant la campagne.
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La pétition suivante a été envoyée à l’inspecteur général de la police et au procureur général du Sri Lanka par 29 étudiants du Madras Presidency College situé dans l’Etat de Tamil Nadu au sud de l’Inde :
Enquêtez et sanctionnez tous les responsables de l’assassinat de Mariyadas. Nous soussignés, condamnons avec véhémence le meurtre de Sivapragasam Mariyadas, un sympathisant du Parti de l’égalité socialiste (SEP), et exigeons qu’une enquête soit menée sur le meurtre de Mariyadas.
Mariyadas a été tué à son domicile le soir du 7 août dans le bourg de Mullipothana, à 20 kilomètres du port de Trincomalee, sur la côte orientale de l’île. Le meurtre de Mariyadas fait partie intégrante d’une campagne plus vaste menée par l’armée sri lankaise, notamment dans le nord et l’est de l’île, pour intimider et réduire au silence toute opposition à la reprise de la guerre civile.
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Après avoir lu des articles sur le meurtre de Mariyadas Sivapragasam qui est originaire de Mullipothana près de Trincomalee, je voudrais apporter mon soutien intégral à une enquête publique sur ce meurtre. Je soutiens l’appel de son épouse pour une telle enquête ouverte et transparente parce que je crois que trop de vies innocentes sont perdues dans des pays en guerre ou dans lesquels sévit la guerre civile. L’un des moyens permettant d’éviter de telles tragédies est le recours à des enquêtes publiques menées par les autorités locales sur les crimes et la poursuite et le jugement des criminels.
Yousif Bekir,
Coquitlam, British Colombia, Canada
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A l’inspecteur général Fernando,
Je vous écris pour vous dire que j’ai ressenti un choc profond et une grande consternation à l’annonce du meurtre de Sivapragasam Mariyadas, et je vous exhorte à effectuer immédiatement les démarches nécessaires en vue de traduire ses assassins en justice. En tant que sympathisant du SEP moi-même, je trouve effrayant le fait qu’un homme puisse subitement être assassiné pour ses idées politiques chez lui, devant sa femme. Les faits et gestes entrepris par les autorités et l’armée durant et après le meurtre, comme le prouve l’enquête initiale menée par le SEP, laissent supposer qu’il s’agit soit d’une complicité soit d’une conspiration.
Ne permettez pas que l’affaire soit étouffée. Trouvez et poursuivez les assassins de Maryadas, faites passer en justice tout complice qu’ils pourraient avoir au sein de l’appareil d’Etat et poursuivez-le publiquement en justice. Si, au contraire, vous décidiez de détourner le regard, vous pourriez alors créer un dangereux précédent. Qui sera la prochaine victime ?
Aux yeux de ses assassins, le seul crime de Mariyadas avait été d’œuvrer pour la paix dans une région dévastée par des décennies de violence communautariste. Honorez sa mémoire en traduisant ses assassins en justice.
Thomas Seabaugh
USA
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Des Sri Lankais ont exprimé leur soutien à la campagne du SEP lors de la diffusion de la pétition dans les régions rurales du sud et parmi les ouvriers des plantations de caoutchouc dans les collines du centre de Sri Lanka.
R.D.J. de Silva de Wathugedera près d’Ambalangoda a dit : « Le SEP m’est bien connu comme un parti qui est fermement opposé à la guerre. J’ai été choqué d’apprendre la nouvelle du meurtre de son sympathisant Mariyadas. Je pense que le but de ce meurtre est de réduire au silence la campagne menée contre la guerre. Nous ne pouvons pas nous taire face aux meurtres et aux enlèvements qui se multiplient à l’heure actuelle au Sri Lanka. Il s’agit là d’attaques contre les droits démocratiques de tout un chacun. J’exige que les autorités fassent application de la loi pour trouver les responsables de ce meurtre. »
Sagara Amaratunge, 31 ans, gardien d’immeuble de Hikkaduwa a dit : « Je pense que le meurtre de Mariyadas a pour but d’intimider les gens qui s’opposent à la guerre. Des gouvernements successifs ont commis des injustices à l’égard des Tamouls. La guerre sert à réprimer les Cinghalais et les Tamouls pauvres. La classe dirigeante veut la guerre parce qu’elle n’est pas en mesure de résoudre les problèmes sociaux de la population.
« Le taux d’inflation est très élevé au Sri Lanka. Hier soir la chaîne de télévision publique Rupavahini a annoncé que le prix du gaz allait de nouveau augmenter de 100 roupies. Combien de fois ont-ils augmenté le prix des denrées de première nécessité, rien que cette année ? Le prix du billet d’autobus va être augmenté parce que le prix du gasoil a augmenté dernièrement. Comment pouvons-nous vivre ? »
R. Jayaratnaraja, 34 ans, un ouvrier des plantations de caoutchouc de la plantation de Kegalle, a dit : « Je condamne fermement le meurtre du sympathisant du SEP, Mariyadas. Autant que je sache, le SEP est le seul et l’unique parti qui exige le retrait des forces de sécurité sri lankaises du nord et de l’est du pays et qui est contre la guerre partout dans le monde.
« On nous dit qu’en raison du coût de la guerre, le gouvernement ne peut pas réduire le coût de la vie. Les prix de l’ensemble des produits alimentaires se sont envolés. Lorsque j’ai commencé à travailler à la plantation à l’âge de 18 ans comme travailleur occasionnel, je recevais un salaire journalier de 42 roupies. Seize ans plus tard, je reçois un salaire de 135 roupies seulement. »
K. Suppaiah, 35 ans, du lotissement de Panmur près de Hatton, a dit : « je pense que Mariyadas a été assassiné à cause de la guerre. Les Tamouls ne peuvent pas se déplacer dans les rues. Si une bombe explose, les Tamouls sont arrêtés. La seule raison est qu’ils font partie de la communauté tamoule. Ceci doit cesser. Les Tamouls, les Cinghalais et les Musulmans, doivent tous être traités avec égalité. »
Banumathy, 28 ans, instituteur, a dit : « Si une personne qui est opposée à la guerre et qui appelle à l’unité de toutes les communautés est tuée, au profit de qui la guerre est-elle conduite ? La guerre prive tout le monde de ses droits. D’énormes quantités d’argent, mis à part d’autres biens, sont gaspillées à la guerre. Comment donc un gouvernement peut-il améliorer le bien-être du peuple ? C’est le devoir de tout être humain de s’opposer à la guerre. »
(Article original anglais paru le 19 septembre 2006)
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