Plus de 700 personnes ont été tuées et au moins 1670 blessées, mais le bilan pourrait s'élever à des milliers de morts à mesure que les opérations de sauvetage se mettent en place au Myanmar, où était l’épicentre.
Pour beaucoup de ceux qui ont voté pour le Pheu Thai et le parti «Aller de l’avant» en espérant qu’ils représentaient une option progressiste, le résultat des élections est une amère déception. Il est nécessaire de comprendre pourquoi cela s’est produit et, surtout, quelle est la voie politique progressiste.
Plus de 1,2 million de personnes ont été infectées et le nombre de décès dépasse désormais 12.000, la plupart survenus depuis avril.
Quelque 15.000 personnes se sont mobilisées pour une manifestation qui visait la monarchie et en particulier le roi actuel, Maha Vajiralongkorn, qui a fait transférer les actifs de la couronne, estimés à une valeur de 40 milliards de dollars, dans ses propres mains.
Les manifestations continues demandent la démission du Premier ministre Prayuth Chan-ocha et de son gouvernement appuyé par l’armée, une nouvelle constitution et une réforme de la monarchie
Les manifestants avancent trois revendications principales, la démission du premier ministre, une nouvelle constitution, la fin de la répression des critiques du gouvernement, ainsi que la réforme de la monarchie
Environ 50 000 personnes ont manifesté à l’université de Thammasat à Bangkok samedi soir où certains organisateurs ont appelé à une grève générale
La répression par l’État de cette semaine contre les dirigeants étudiants des manifestations de masse qui ont balayé le pays révèle la crainte de l’élite dirigeante thaïlandaise d’un mouvement plus large.
L’effusion de solidarité humaine, la coopération internationale et l’emploi de ressources illimitées dans les efforts pour sauver 12 garçons thaïlandais et leur entraîneur d’un complexe de grottes inondées, contrastent fortement avec le traitement routinier de la jeunesse par le capitalisme mondial.
Bien que les États-Unis aient annoncé une suspension symbolique de l’aide à la Thaïlande, l’étroite collaboration entre le Pentagone et l’armée va se poursuivre sans relâche dans les coulisses.
La principale cible du décret qui impose la loi martiale n'est pas tant le gouvernement intérimaire que la classe ouvrière et les masses rurales.
De profondes divisions au sein des élites dirigeantes du pays à propos de la politique économique et du clientélisme se cachent derrière les troubles politiques actuels.
Personne ne devrait se faire d’illusions et croire que la victoire du parti Puea Thai a porté au pouvoir un gouvernement qui agira dans l’intérêt des millions de pauvres urbains et ruraux qui ont voté pour lui.
