Mercredi 28 mars à 19h
Centre St-Pierre, salle 203
1212, rue Panet
Près du métro Beaudry (ligne verte)
Dans le dos de la population, l’élite dirigeante canadienne participe pleinement aux efforts frénétiques de Washington pour maintenir son hégémonie mondiale par la force militaire.
Dans leur nouvelle politique de défense énoncée en juin dernier, les libéraux de Trudeau ont annoncé qu’ils augmenteraient les dépenses militaires de 70 pour cent d’ici 2026, afin d’acquérir de nouveaux navires et avions de combat et collaborer plus étroitement avec la machine de guerre américaine.
Autant sous les libéraux que les conservateurs, le Canada a participé à quasiment toutes les aventures militaires américaines depuis la fin des années 1990. Ottawa voit le maintien de la domination globale américaine – et son partenariat privilégié avec Washington – comme un élément vital pour défendre ses propres intérêts en tant que puissance impérialiste de second ordre.
La ruée vers la guerre a de profondes racines objectives. Washington a répondu à la dissolution de l’URSS par la bureaucratie stalinienne en 1991 en lançant une violente campagne pour l’hégémonie mondiale. Il a cherché à compenser son déclin économique en employant la force militaire.
Mais la série de guerres meurtrières qu’il a lancée dans les Balkans, le Moyen-Orient, l’Asie centrale et l’Afrique du Nord n’a pas réussi à stopper le déclin de l’influence américaine dans le monde. En réponse, l’administration Obama, et maintenant l’administration Trump, ont lancé des offensives militaires et stratégiques qui ciblent directement les deux principaux rivaux des États-Unis: la Russie et la Chine.
Le tournant vers la guerre est accompagné d’un assaut frontal sur les conditions de vie et les droits démocratiques. La classe ouvrière internationale est la seule force sociale capable d’empêcher que le capitalisme en faillite ne plonge l’humanité dans une catastrophe. La réunion publique du 28 mars va élaborer la perspective socialiste et internationale qui doit guider le lancement et le développement d’un vaste mouvement anti-guerre.