Pour les élections au sénat de Berlin (assemblée législative), le 18 septembre prochain, le Partei für Soziale Gleichheit (PSG, Parti de l’égalité sociale) présente une liste de candidats au niveau du Land et une liste de candidats à l’élection directe dans les circonscriptions de Wedding, Tempelhof-Schöneberg et Friedrichshain.
Notre campagne s’adresse à tous ceux qui ne sont pas prêts à accepter le retour du militarisme allemand, l’accroissement de la pauvreté et la montée de l’extrême-droite. Nous associons la lutte contre la guerre à la lutte contre l’inégalité sociale, le réarmement et la xénophobie en préconisant une alternative socialiste au capitalisme.
À l’accroissement du nationalisme et à la montée de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) d’extrême-droite nous opposons l’internationalisme dans l’intérêt de la classe ouvrière. Nous luttons pour l’unité mondiale de tous les travailleurs, sans distinction de la race, de la nationalité, de couleur de peau ou de religion. Nous construisons un mouvement anti-guerre international et, en tant que Section allemande du Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI), nous travaillons étroitement avec nos partis frères de par le monde.
Les élections de Berlin se déroulent dans une situation de crise exceptionnelle. Le monde ressemble à une poudrière et une crise financière en chasse une autre. L’Union européenne est en train de se désagréger. La façade de la démocratie est en train de s’effriter. En France et en Turquie l’état d’urgence est de rigueur. La crise du capitalisme est en train de vomir des figures d’extrême-droite fascisantes, Donald Trump aux États-Unis, Marine le Pen en France, Norbert Hofer en Autriche et l’AfD en Allemagne, tous propagent le poison du nationalisme et de la xénophobie.
Tous les spectres du passé sont revenus : la crise économique, la pauvreté de masse, la dictature et les préparatifs de guerre. Pendant longtemps, il était impensable qu’en particulier l’Allemagne arbore de nouveau crânement sa puissance militaire en revendiquant d’être hégémonique en Europe et une puissance mondiale. Maintenant, la vieille folie des grandeurs, qui par deux fois a plongé l’Europe et le monde dans un abîme, est de retour.
Les dépenses militaires sont augmentées. Le nombre des missions militaires allemandes à l’étranger s’accroît. La Bundeswehr (armée allemande) sert à garantir dans le monde entier « l’utilisation sans entrave des voies terrestres, aériennes et maritimes » comme le précise le nouveau « Livre blanc sur la politique de sécurité. »
En Allemagne, tout le monde sait où cela mène : à des crimes de guerre et au meurtre de masse. A Berlin, il est impossible de faire le moindre pas sans qu’il vous soit rappelé quelles furent les terribles conséquences de la dernière « quête de pouvoir mondial » de l’Allemagne, selon l’expression de l’historien Fritz Fischer qui a révélé au grand jour la continuité de la politique militaire allemande depuis le Kaiser durant la Première Guerre mondiale jusqu’à Hitler durant la Seconde Guerre mondiale. Les murs de nombreux bâtiments de la capitale sont encore criblés d’impacts de balles et d’éclats d’obus. Des milliers de pavés de la mémoire rappellent la déportation de masse des Juifs de Berlin durant la Seconde Guerre mondiale.
Et, malgré tout cela, les élites allemandes sont une fois de plus déterminées à transformer Berlin en une capitale du militarisme. Une véritable conspiration de guerre est élaborée à la chancellerie, au sein des ministères des Affaires étrangères et de la Défense, des partis politiques, des groupes de réflexion, des fondations et des médias. À la première institution académique de Berlin, l’Université Humboldt, les professeurs s’activent à minimiser les crimes commis par l’impérialisme allemand tant durant la Première que la Seconde Guerre Mondiale.
Les partis traditionnels sont mis au pas. Tous défendent les intérêts des milliardaires et leurs programmes sont quasi interchangeables. Chacun de ces partis pourrait former une coalition avec n’importe quel autre.
Le PSG est contre ce cartel politique. Nous ne recherchons pas une place dans une coalition gouvernementale. Nous ne faisons pas appel à la « dissuasion » et à la « volonté de paix » de la classe dirigeante mais à la volonté de la population laborieuse et des jeunes de lutter. Notre but n’est pas de réformer le capitalisme, mais de l’abolir.
La crise du capitalisme est en train d’engendrer d’importantes luttes de classe. Notre campagne électorale vise à attirer les travailleurs et les jeunes vers un programme socialiste international et à les préparer pour la révolution. Ce n’est que grâce à l’intervention de millions de gens dans les événements politiques qu’il peut être mis un terme à la politique irresponsable de coupes sociales et de réarmement militaire.
Berlin n’a pas seulement été autrefois la capitale du militarisme et de la terreur nazie, elle fut aussi le centre du mouvement socialiste et de la lutte révolutionnaire. C’est ici qu’il y a 100 ans, le dirigeant socialiste Karl Liebknecht avait exhorté les travailleurs à engager la lutte contre la boucherie de masse de la Première Guerre mondiale.
Compte tenu du retour de la pauvreté de masse, du militarisme et de la guerre, la classe ouvrière doit tirer parti de ses traditions socialistes. Dans ces conditions, la construction du PSG s’impose de toute urgence. Il ne suffit pas d’être en colère contre la crise sociale et ceux qui en sont politiquement responsables. Il est grand temps de mettre en place un mouvement socialiste contre cela.
Trois revendications forment le cœur de notre campagne électorale :
Stop à la conspiration de guerre !
« Aussi longtemps que le capitalisme se maintiendra, les guerres seront inévitables. » Ces paroles de Karl Liebknecht se voient de nouveau confirmées aujourd’hui. Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale le monde n’a été aussi proche d’un cataclysme nucléaire.
Les États-Unis et leurs alliés européens ont réduit de grandes parties du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en ruine en forçant des millions d’habitants à fuir. En Europe de l’Est, l’OTAN organise un déploiement militaire massif contre la Russie, une puissance nucléaire. En Afrique, une nouvelle lutte pour les matières premières et les sphères d’influence entre les puissances impérialistes est en cours. En Asie, sous le mot d’ordre du « Pivot pour l’Asie », les États-Unis préparent une guerre contre la Chine.
Dans la lutte pour la redivision du monde et la mainmise sur les matières premières et les marchés, les élites dirigeantes allemandes veulent s’assurer qu’elles ne se retrouveront pas les mains vides. Au début de 2014, le gouvernement allemand avait annoncé « la fin de la retenue militaire. » Depuis lors, ses interventions militaires se multiplient de plus en plus rapidement. La Bundeswehr joue actuellement un rôle de premier plan dans le déploiement de l’OTAN contre la Russie ainsi que dans les guerres au Moyen-Orient et en Afrique.
Alors que les salaires et les dépenses sociales sont en baisse, les dépenses militaires augmentent. Le budget de l’armée doit presque être doublé en passant de 1,2 à 2 pour cent du produit intérieur brut. À l’avenir, 130 milliards d’euros supplémentaires seront déboursés pour les dépenses d’armement et une « armée cybernétique » sophistiquée impliquant 13 500 soldats.
Ces objectifs sont appuyés par tous les partis parlementaires – l’Union chrétienne-démocrate/Union sociale-chrétienne (CDU/CSU), le Parti social-démocrate (SPD), les Verts et La Gauche (Die Linke). En 1998, les Verts avaient laissé tomber leur programme pacifiste afin d’entrer dans le gouvernement fédéral et ils sont devenus depuis les principaux défenseurs politiques de la guerre. Die Linke s’apprête actuellement à suivre la même voie. À cette fin, Bodo Ramelow, son ministre-président dans le Land de Thuringe, a insisté dans l’hebdomadaire Der Spiegel, en disant « Nous ne sommes pas des pacifistes. » Et, dans un entretien accordé cet été à la chaîne publique ZDF, la dirigeante du groupe parlementaire de Die Linke, Sahra Wagenknecht, a affirmé, « Bien sûr, l’Allemagne ne quittera pas l’OTAN une fois que nous participerons au gouvernement. »
• Le PSG est le seul parti à rejeter catégoriquement le militarisme et la guerre. Nous préconisons la dissolution de la Bundeswehr et de toutes les agences de renseignement.
• Nous rejetons toutes les alliances impérialistes et tous les blocs militaires. Nous sommes pour la dissolution de l’OTAN et de l’Union européenne, en luttant au contraire pour les États socialistes unis d’Europe. La classe ouvrière américaine et internationale est notre alliée dans cette lutte contre le militarisme américain et allemand.
• Un nouveau mouvement anti-guerre ne pourra être couronné de succès que s’il est international, s’il se fonde sur la classe ouvrière et s’il associe la lutte contre la guerre avec la lutte contre le capitalisme.
En finir avec la pauvreté et l’inégalité sociale !
Nous nous opposons à la mise en vigueur de mesures d’austérité pour sauver les banques et financer la guerre et le militarisme. Ces mesures ne servent qu’à enrichir l’aristocratie financière tout en ruinant les systèmes sociaux.
L’inégalité sociale n’a cessé de croître depuis des décennies. En Allemagne, l’un des pays les plus riches du monde, plus de 12 millions de gens vivent dans la pauvreté. Les enfants en particulier sont le plus durement touché. Suite aux réformes antisociales de l’Agenda 2010 introduites par le gouvernement de coalition « rouge et vert » (SPD et Verts), 8 millions de personnes exercent actuellement des emplois précaires. D’ici 2030, un nouveau retraité sur deux recevra une retraite dérisoire malgré toute une vie de travail. Les fédérations professionnelles réclament d’ores et déjà le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite à 73 ans.
Contrairement à cela, une infime minorité vit dans l’opulence. Ces parasites se sont considérablement enrichis aux dépens de la majorité. Le revenu tiré d’actifs détenus par les entreprises se sont accru de plus de 30 pour cent ces dernières 15 années. Entre-temps, un tiers de tous les biens privés appartiennent à seulement 1 pour cent de la population. En comparaison, les 30 pour cent les plus pauvres ne possèdent rien ou sont endettés.
La situation est particulièrement catastrophique à Berlin. La « capitale de la pauvreté » d’Allemagne (Tagesspiegel) arrive en tête de file de la pauvreté infantile ; le revenu des travailleurs de la fonction publique est de 10 pour cent inférieur à la moyenne nationale ; un tiers des emplois du secteur public a été détruit ces dernières années : le nombre de travailleurs intérimaires a augmenté de près de 120 pour cent.
L’accroissement grotesque de l’inégalité sociale témoigne de la faillite du système capitaliste. Le conte de fées de « l’économie sociale de marché » censé créer l’équité sociale et la prospérité pour tous a été réfuté depuis longtemps. Les fortunes gigantesques des milliardaires ne sont pas le résultat d’une prospérité croissante, mais de la redistribution de la richesse vers le haut et de la spéculation.
En 2008, ce fut la spéculation criminelle qui a poussé l’économie mondiale au bord de la catastrophe. Depuis lors, rien n’a été résolu. L’éclatement de la prochaine bulle est inévitable. Comme dans le cas d’un patient atteint de cancer en phase terminale, le stade a été dépassé depuis longtemps où une cure était encore possible. Les capitalistes ne connaissent qu’un seul moyen de défendre leurs milliards : intensification de l’exploitation, liquidation de la propriété publique et guerre.
Le capitalisme ne peut pas être réformé. Il doit être aboli et remplacé par une société socialiste. Pas le moindre problème social ne pourra être résolu sans que le contrôle de l’économie soit arraché des mains de l’aristocratie financière.
• Pas un homme, pas une femme et pas un centime d’euro pour le militarisme et la guerre !
• Au lieu de mesures d’austérité pour le sauvetage des banques – expropriation des banques et transfert sous contrôle public démocratique.
• Les vastes ressources qui sont gaspillées dans le but d’enrichir une infime minorité doivent être utilisées pour fournir des emplois de qualité à tous, développer l’infrastructure, améliorer l’éducation et les services sociaux et rehausser le niveau culturel de la société en général.
Pour la défense des droits démocratiques !
Le militarisme et l’inégalité sociale ne sont pas conciliables avec la démocratie. Dans les années 1930, les élites allemandes avaient réagi à la crise économique mondiale en conférant le pouvoir à Hitler. Actuellement, elles planifient une fois de plus des mesures d’urgence et la dictature.
Comme prétexte elles avancent la lutte contre le « terrorisme. » Mais les attaques terroristes mêmes sont la conséquence de la politique de guerre. Al Al-Qaïda et l’État islamique ont été constitués par les agences de renseignement occidentales contre des régimes impopulaires et ils ne purent se propager qu’en raison des guerres en Irak et en Syrie.
La véritable cible du renforcement du pouvoir d’état est la classe ouvrière. Ces pouvoirs servent à intimider et à réprimer l’opposition. La classe dirigeante est alarmée par la montée des conflits du travail dans le monde et elle anticipe une résistance acharnée à sa politique de militarisme et de guerre.
Les préparatifs d’urgence et de dictature sont déjà bien avancés. Un énorme appareil de surveillance est développé et il repose sur les lois antiterroristes. La police et les agences de renseignement travaillent en étroite collaboration et la Bundeswehr se prépare à s’en servir à l’intérieur du pays alors même que la constitution interdit l’un et l’autre. À Berlin, le ministre de l’Intérieur Frank Henkel (CDU) est en train de mener une rigoureuse campagne sécuritaire.
L’attaque contre les droits démocratiques est particulièrement évidente dans l’abominable chasse aux sorcières contre les réfugiés. Le droit d’asile a été estropié au point de le rendre méconnaissable. Des gens désespérés fuyant les guerres au Moyen-Orient et en Afrique sont maltraités, entassés dans des camps de détentions et déportés. Des centaines se noient tous les mois en Méditerranée.
La campagne de dénigrement menée contre les musulmans, qui est attisée par tous les partis officiels et les principaux organes de presse, rappelle la persécution des Juifs par les nazis. Elle poursuit le même objectif. Elle est censée diviser la classe ouvrière et elle apporte de l’eau au moulin de l’AfD.
• Le PSG défend tous les droits démocratiques et le droit d’asile. Les attaques perpétrées contre les réfugiés visent en fait tous les travailleurs. C’est pourquoi il est nécessaire de développer une lutte conjointe de tous les travailleurs en Allemagne – autochtones et migrants – contre le capitalisme et la guerre.
• Nous préconisons la dissolution de toutes les agences de renseignement et de tous leurs appareils de contrôle.
• La véritable démocratie n’est possible que si les grands groupes et les grandes banques ne sont plus en mesure de faire la loi et si l’inégalité sociale est éradiquée.
Les travailleurs doivent avoir leur propre parti
Plus le fossé social se creuse et plus les partis de l’establishment serrent les rangs. Ils sont tous partenaires d’une véritable conspiration dans le but d’imposer la politique de guerre et les attaques sociales.
Le SPD est à juste titre détesté. Formé jadis par les travailleurs et prétendant encore défendre les acquis sociaux et démocratiques, il fait l’inverse. L’Agenda 2010 du chancelier SPD Schröder a plongé des millions de familles d’ouvriers dans la souffrance et la misère. De nos jours, lorsque le SPD parle de réformes, cela signifie l’imposition de réductions de salaires et de coupes dans les dépenses sociales afin d’augmenter les bénéfices, le pouvoir de l’état policier et le militarisme.
Il en va de même pour Die Linke. C’est ce que ce parti a prouvé durant ses dix ans de participation au gouvernement de coalition avec le SPD à Berlin. Aucun autre gouvernement régional en Allemagne n’a procédé à de telles coupes massives dans les salaires et les prestations sociales tout en signant des cautions à hauteur de plusieurs milliards au profit de la banque Berliner Bankgesellschaft. Die Linke a fait de Berlin la capitale de la pauvreté. En Grèce, son parti frère, Syriza, a ruiné la vie de millions de gens en appliquant de brutales mesures d’austérité.
Les élections de Berlin sont considérées comme un test pour la mise en place des fondations d’une coalition SPD-Die Linke au niveau fédéral, un soi-disant gouvernement rouge-rouge-vert. Un tel gouvernement ne représenterait nullement un progrès. En 1998, le SPD et les Verts avaient formé une coalition qui avait envoyé pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale la Bundeswehr dans des missions de combat à l’étranger et qui avait réduit les salaires et les prestations sociales. Maintenant, cette alliance doit être redynamisée au moyen de Die Linke afin d’imposer la prochaine série de coupes sociales et d’ouvrir la voie à un développement du militarisme allemand.
La politique droitière du SPD tout comme celle de Die Linke a facilité la montée de l’AfD. Ce parti d’extrême-droite n’est en mesure de se présenter comme une opposition sociale qu’en raison de l’absence d’une opposition de gauche. Il exploite à ses propres fins réactionnaires la colère et la déception après les promesses électorales non tenues du SPD et de Die Linke. Marine Le Pen en France et Donald Trump aux États-Unis opèrent d’une manière identique. Ceux qui veulent lutter contre l’AfD doivent rompre avec le SPD et Die Linke.
Afin d’intervenir indépendamment dans les événements politiques, les travailleurs ont besoin de leur propre parti. C’est pourquoi la construction du Partei für Soziale Gleichheit est cruciale. Notre force repose sur la tradition historique que nous incarnons et sur les principes que nous représentons. En tant que section du CIQI, nous nous inscrivons dans la tradition du marxisme – le SPD d’origine d’August Bebel, Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht, la Révolution russe et l’Opposition de Gauche de Léon Trotsky contre le stalinisme.
Soutenez la campagne électorale du PSG !
Notre campagne électorale à Berlin fait partie de la lutte pour la construction d’un mouvement international contre la guerre et le capitalisme.
Nous organisons des réunions publiques avec les représentants du CIQI en Europe et aux États-Unis pour discuter de notre programme. Nous expliquerons ce que le socialisme est vraiment et quelles sont les leçons à tirer du stalinisme et de la dissolution de l’ancienne Allemagne de l’Est et de l’Union soviétique.
Nous invitons instamment tout le monde à soutenir notre campagne. Participez activement à la lutte pour le socialisme. Ce qui compte au final dans cette campagne ce n’est pas seulement l’obtention de vos voix mais la construction d’un parti socialiste luttant contre la guerre et le capitalisme.
Il y a des manières très différentes de vous impliquer : la diffusion de notre matériel électoral, l’organisation d’une réunion dans votre quartier, faire connaître la campagne auprès de vos amis et collègues, faire un don au PSG de façon à pouvoir mener la campagne électorale la plus ambitieuse possible.
À tous ceux qui luttent pour leurs emplois et leur niveau de vie ; à tous les jeunes à qui le capitalisme n’offre aucun avenir et qui ne veulent pas mourir dans de nouvelles guerres, nous disons : Cette campagne est la vôtre ! Impliquez-vous dès aujourd’hui !
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(Article original paru le 1er août 2016)