La pression exercée par les médias et par les politiciens a libéré les sentiments antimusulmans durant ces dernières années. La fusillade dans les locaux de Charlie Hebdo a été d’encourager le passage à l’action des forces les plus réactionnaires de la société qui s’est confirmé par des actes islamophobes peu de temps après la fusillade.
Des lieux de culte ont été visés depuis ces derniers jours à travers la France. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un suspect a été interpellé, rapporte La Nouvelle République, après avoir tagué “Mort aux Arabes” sur le portail de la mosquée de Poitiers.
Vendredi matin des tags ont été tracés à la peinture sur le portail de la mosquée de Bayonne, tels que «Charlie liberté».
«Assassins» et «Sales arabes» ont aussi été tracés sur une poubelle de la mosquée.
Des explosions se sont fait entendre jeudi près de la mosquée au Mans. Le lendemain matin, les policiers retrouvaient une grenade à plâtre dans l’enceinte du lieu de culte, ainsi qu’une balle ayant traversé l’une des vitres.
Des tirs à petit plomb ont été tirés sur une porte de la salle de prière à Port-la-Nouvelle sans faire de victime.
Une vitrine kebab jouxtant la mosquée de Villefranche-sur-Saône a été soufflée par une explosion, tandis qu’un Corse dans la ville de Corte une tête de sanglier et des viscères ont été accrochées dans la nuit sur la porte d’entrée du lieu de prière musulman de Corte.
Des personnes ont aussi été visées physiquement ou intimidées. Un lycéen qui a été insulté et roué de coups en marge de la minute de recueillement observée au lycée de l’Oiselet à Bourgoin-Jallieu.
Dans une rue de Caromb (Vaucluse), une voiture appartenant à une famille musulmane a été criblée de balles, rapporte Le Figaro. Aucun blessé n’est à déplorer.
Ces actes islamophobes soulignent les dangers posés par le climat raciste encouragé en France par le gouvernement PS et la montée du Front national.