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WSWS : Nouvelles et analyses : Europe

Le manifeste électoral du Socialist Equality Party (le Parti de l'égalité socialiste) pour les élections législatives britanniques de 2010

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Le Premier ministre britannique Gordon Brown a demandé le 6 avril la dissolution du Parlement en préparation des élections législatives qui se tiendront le 6 mai.

Le Socialist Equality Party de Grande-Bretagne présente deux candidats. David O'Sullivan, 46 ans, se présente dans la circonscription Est d'Oxford. Né à Londres, il milite pour une politique socialiste depuis 1984. Précédemment métallurgiste chez Rolls-Royce à Watford, il travaille à présent dans le métro londonien. Il est marié, a six enfants et est grand-père.


David O’Sullivan

Robert Skelton, 40 ans, se présente dans la circonscription du Centre de Manchester. Il est né et vit à Manchester. Il milite pour une politique socialiste depuis 1988, écrit régulièrement pour le World Socialist Web Site sur les luttes des travailleurs de par l'Europe. Il a travaillé dans des centres de téléphonie avant de devenir travailleur social à plein temps.


Robert Skelton

* Non aux diminutions de salaire, suppressions de postes ou de services

* Pour la fin des guerres en Irak et Afghanistan

* Pour la rupture avec le Parti travailliste et pour un nouveau parti socialiste

* Pour la construction de l'unité internationale des travailleurs

* Pour un gouvernement des travailleurs et une politique socialiste

Le Socialist Equality Party appelle à voter pour nos candidats qui se présentent pour préparer un mouvement politique indépendant, de la classe ouvrière contre l'austérité, le militarisme et la guerre.

Ces élections législatives sont une imposture politique. Quelle que soit la constitution du prochain gouvernement, son programme a déjà été déterminé. Les institutions financières internationales, les grandes entreprises et tous les partis officiels on l'intention de faire payer aux travailleurs une crise économique dont ils ne sont pas responsables.

Le Socialist Equality Party rejette tous les appels au « sacrifice »: les diminutions de salaire, les suppressions de postes et des services sociaux essentiels. La pire crise économique depuis les années 1930 a été provoquée par les pratiques spéculatives criminelles des grandes banques et des institutions financières. Leurs actions ont fait que que l'économie mondiale est au bord de la destruction. Et pourtant après presque deux ans on n'a demandé de compte à personne. Et pas une mesure n'a été mise en place pour vérifier les activités des banques et des fonds de spéculation (hedge funds.) Au contraire, près de 10 mille milliards de livres sterling, soit un quart du PIB mondial, a été remis aux banques.

En Grande-Bretagne, la facture totale du plan de relance du gouvernement travailliste devrait atteindre le millier de milliards de livres, soit assez pour financer le Service national de santé pendant toute une décennie.

Les grandes entreprises et les banques utilisent la crise financière pour restructurer l'économie et les relations sociales afin qu'elles servent leur intérêts. Ce qui a été présenté comme une mesure d'urgence pour empêcher l'effondrement de l'économie mondiale n'est rien moins que le pillage des fonds publics afin de renflouer les coupables et de leur permettre de poursuivre leurs activités parasitaires. Ceci aura des conséquences désastreuses sur les générations à venir.

Les milliardaires du monde ont vu leur richesse augmenter de 50 pour cent l'année dernière pour atteindre la valeur nette de 2,4 mille milliards de livres. Ces quelques mille personnes ont une richesse personnelle plus grande que le PIB de chacun des pays du monde mis à part la Chine, le Japon et les Etats-Unis.

Face à cela, des pays entiers sont menacés de faillite et leur gouvernement, qu'ils soient « travaillistes » ou « conservateurs », font voter des attaques majeures contre les emplois, les salaires des travailleurs et les services sociaux. Les premières cibles ont été la Grèce, l'Espagne, l'Irlande et le Portugal, ainsi que les pays de l'Est et de la Baltique. Mais ce n'est que le début. Ceci est un précédent qui sera suivi dans toute l'Europe et internationalement.

Le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne ont spécifié que des réductions massives des dépenses publiques doivent être faites en Grande-Bretagne allant jusque 20 pour cent quel que soit le gouvernement au pouvoir. On ne reviendra jamais sur aucune des réductions proposées. Au contraire, on fera un énorme bond en avant dans la destruction actuelle de ce qui reste du service de santé, de l'éducation publique et de l'Etat providence. La discussion sur une reprise « sans création d'emplois » ou « avec perte d'emplois » signifie clairement que les réductions de salaire, l'accélération des cadences et les suppressions d'emplois seront permanentes.

La catastrophe financière en train de se développer n'est pas juste un revers temporaire mais l'échec de tout un système, le système capitaliste. Toutes les institutions officielles, le parlement, la Banque d'Angleterre, l'Autorité des services financiers et les médias, sont complices de gangstérisme financier systémique et à une échelle sans précédent.

En même temps que le spectre d'une nouvelle grande Dépression, on assiste à un virage vers le militarisme et la guerre. Les Etats-Unis, soutenus par le Royaume-Uni, ont ouvert la voie à des guerres coloniales de conquête en Afghanistan et en Irak ayant pour but de s'assurer le contrôle des marchés et des ressources vitales. Le développement du militarisme pose d'immenses dangers. Tout comme au début du vingtième siècle, la dislocation économique augmente fortement les tensions entre les grandes puissances, conduisant au protectionnisme et à la guerre commerciale et soulevant le spectre d'une nouvelle guerre mondiale qui menace la survie même de l'humanité.

La classe ouvrière doit apporter sa propre réponse à la crise. On ne peut trouver cette réponse sur une base purement nationaliste. Dans la lutte contre l'austérité et la guerre, les travailleurs sont confrontés non seulement à leur propre gouvernement et appareil d'Etat, mais aux classes dirigeantes d'Europe, d'Asie et d'Amérique, aux banques et aux grandes entreprises.

Pour combattre ceci, une contre-offensive internationale contre le capital international est nécessaire.

Des grèves et des manifestations se produisent de par l'Europe. Elles sont la preuve que les travailleurs partagent partout des difficultés et des intérêts communs qui sont diamétralement opposés à ceux des élites dirigeantes. Les conditions objectives sont en train d'émerger pour un mouvement de la classe ouvrière à échelle européenne, faisant partie d'une résurgence de la lutte des classes internationale. Ce qu'il faut avant tout c'est adopter en toute conscience un programme socialiste pour la réorganisation de l'économie mondiale afin de répondre aux besoins sociaux et non au profit privé.

Le Parti travailliste: un parti droitier du patronat

L'aggravation de la situation confrontant la classe ouvrière est la responsabilité directe du gouvernement travailliste. Ses 13 années au pouvoir confirment que le Parti travailliste est un parti droitier du patronat, au même titre que le Parti conservateur.

Se vantant de ce que le Nouveau parti travailliste (New Labour) est «  absolument à l'aise à l'idée que les gens s'en mettent plein les poches » le gouvernement a déclaré qu'en faisant des intérêts de la City [le centre financier de Londres] et du patronat sa priorité, il avait mis fin au «cycle expansion-récession » («  boom and bust. »)L'unique chose qu'il a accompli a été d'achever la transformation de la Grande-Bretagne en un paradis fiscal pour les escrocs et le racket financier. Suivant le modèle de Margaret Thatcher, le Parti travailliste a diminué de façon draconienne l'impôt des entreprises et libéré la City de presque toute réglementation, de telle sorte que bon nombre des principales entreprises ne paient quasiment pas d'impôt, année après année.

Dans l'intérêt d'une oligarchie financière ultra-riche, tous les aspects de la vie ont été subordonnés au marché. Il en résulte une augmentation des inégalités sociales à des niveaux que l'on n'avait pas vus depuis la création de l'Etat providence à la fin de la Deuxième guerre mondiale.

Le gouvernement reconnaît que la Grande-Bretagne « est un pays inégalitaire, plus encore que d'autres pays industrialisés et plus encore que la génération précédente. » Les 10 pour cent les plus riches de la population sont 100 fois mieux nantis que les 10 pour cent les plus pauvres qui survivent avec tout juste 56 livres sterling par semaine. Le 0,5 pour cent le plus riche de la population reçoit une part plus importante de la richesse nationale qu'en 1937.

La désindustrialisation et la destruction des emplois à salaire décent ont produit une augmentation massive de l'emploi à temps partiel avec plus de 40 pour cent des hommes et 30 pour cent des femmes forcés de prendre des emplois temporaires. Ceci a diminué les salaires à tel point que la salaire minimum adulte de 5,80 livres de l'heure est à présent devenu la norme. Quatre millions d'enfants vivent dans la pauvreté, et 1,7 million d'entre eux dans l'extrême pauvreté.

Pour joindre les deux bouts, des familles se sont fortement endettées pour un total de 1,5 mille milliards de livres ou 116 000 livres par foyer. La plupart de ces dettes concernent les hypothèques pour le logement, ce qui signifie qu'elles risquent de se retrouver sans domicile si elles ne parviennent pas à payer les échéances. La moyenne des dettes non sécurisées (emprunts et cartes de crédit) s'élève à plus de 18 500 livres par foyer.

Les banques bloquent les prêts aux particuliers et aux petites entreprises tandis que la Royal Bank of Scotland, propriété majoritairement des contribuables suite au plus important renflouement de l'histoire mondiale, a accordé entre 1,5 et 2 milliards de livres de bonus.

Tandis que les riches se gavent, tous les efforts des travailleurs pour défendre leurs emplois, salaires et conditions de vie font l'objet de dénonciations féroces voire même de poursuites judiciaires.

Tandis que les partis politiques officiels rivalisent sur l'importance des coupes budgétaires à effectuer dans le secteur public, on s'attend à ce que le nombre de chômeurs atteigne les trois millions d'ici la fin de l'année. Une livre sterling en chute et des prix qui augmentent feront sombrer davantage encore de personnes dans la pauvreté.

Après d'incessantes chasses aux sorcières de la part du gouvernement et des médias contre les « profiteurs de l'Etat providence » l'augmentation du chômage contraint bien plus de personnes à survivre avec des allocations de moins de 70 livres la semaine. Les malades et les handicapés sont confrontés à la disparition totale de leurs programmes sociaux.

Les choses sont particulièrement graves pour les jeunes. Vingt pour cent des moins de 25 ans n'ont pas d'emploi. Bon nombre d'entre eux n'ont aucune entrée d'argent et peu d'espoir de trouver une issue à leur situation désespérée. Cette année, rien moins que 200 000 jeunes se sont vus refuser l'accès à l'université du fait de coupes budgétaires. Des dizaines de milliers d'étudiants contraints de contracter des emprunts pour financer leurs études sont confrontés au chômage ou à des emplois sans avenir et à des dettes impossibles à rembourser.

Le Parti travailliste: un parti belliciste

En même temps que des attaques contre le niveau de vie des travailleurs, le Parti travailliste a été l'appui le plus enthousiaste du militarisme américain et a entièrement soutenu la doctrine illégale de guerre préventive.

La majorité de la population est contre la guerre en Irak et la poursuite de l'occupation de l'Afghanistan. Et pourtant la tuerie continue. On estime le nombre de civils ayant perdu la vie de mort violente en Irak entre 100 000 à plus de 600 000. En Afghanistan, rien que cette cette année, plus de 1440 civils ont perdu la vie, soit presque l'équivalent du taux de décès combiné des huit dernières années. Des centaines de soldats britanniques sont morts tandis que le coût pour le Royaume Uni de ces deux interventions dépasse les 20 milliards de livres.

Malgré des enquêtes qui se suivent, personne n'a été poursuivi pour les crimes de guerre dont ils sont responsables. L'ex-premier ministre Tony Blair pose comme un « envoyé de la paix » au Moyen-Orient et recueille des millions de contrats juteux dont des marchés avec des entreprises pétrolières ayant des intérêts en Irak. Pendant ce temps, ses co-conspirateurs envoient davantage de soldats en Afghanistan tandis qu'ils amassent leur propre fortune profitant des groupes de pression d'affaires.

Les conservateurs et libéraux-démocrates soutiennent pleinement cette poussée belliciste. Leurs critiques du gouvernement se concentrent sur la manière dont cet effort de guerre devrait être financé. Derrière l'avalanche d'appels à « soutenir nos soldats » il y a une tentative de légitimer les occupations de l'Afghanistan et de l'Irak et d'ouvrir la voie à de nouvelles guerres de conquête.

Chaque jour apporte son lot de nouvelles demandes de dépenses militaires, avec 100 milliards de livres pour le remplacement du système nucléaire Trident. Tout comme le bouclier américain de défense par missile cela n'a rien à avoir avec la défense et représente une attaque contre les rivaux de Washington et Londres, c'est-à-dire avant tout la Chine et la Russie.

Le Parti travailliste: Un parti de l'autoritarisme

Le Parti travailliste a systématiquement démantelé les libertés civiles sous couvert de « guerre contre le terrorisme. » Internationalement, le gouvernement est complice de tous les crimes perpétrés par Washington: la torture, les pratiques de « extraordinary rendition » [restitution de prisonniers pour qu'ils soient interrogés dans des pays où la torture n'est pas illégale] et les assassinats ciblés. Il a promis à ses alliés tels Israël que la Grande-Bretagne est un lieu sûr pour les criminels de guerre.

Dans le pays, les mesures prises par le Parti travailliste constituent le cadre légal d'un Etat policier. L'Habeas Corpus, garantie contre l'arrestation et la détention arbitraires, a été miné, le droit à un procès avec un jury a été rogné, la liberté d'expression a été restreinte et la présomption d'innocence abandonnée. En plus de s'accorder le droit de déclarer l'état d'urgence sans recourir au parlement, le gouvernement a promulgué une politique non avouée du « tirer pour tuer » qui a coûté la vie à Charles de Menezes.

Ces mesures ont été largement acceptées par tous les partis officiels, ce qui confirme que l'establishment politique en Grande-Bretagne a abandonné tout engagement authentique à des normes démocratiques. Le parlement n'est guère plus à présent qu'une entité délivrant un sceau d'approbation à toute politique exigée par les ultra riches, et une arène pour que les députés s'en mettent plein les poches aux dépens des contribuables.

La démocratie est incompatible avec les inégalités sociales et le militarisme. Il ne peut y avoir de mandat populaire pour une politique dirigée contre les intérêts de la masse de la population. Cette politique ne peut qu'être imposée.

La cible initiale des mesures antidémocratiques du gouvernement sont les communautés minoritaires de Grande-Bretagne, qui sont soumises à des raids « de terreur », à du harcèlement et à des opérations de contrôle et de fouille policières. L'hystérie contre les musulmans, les demandeurs d'asile et les immigrants a pour but de justifier ces mesures répressives et de diviser les travailleurs selon des lignes raciales et religieuses.

Plus récemment, des manifestants et des badauds innocents ont été roués de coups et même tués par la police en toute impunité et des organisations de protestation infiltrées par des agents de l'Etat et des provocateurs.

Le terme de « terrorisme » industriel utilisé par les médias pour qualifier la grève chez British Airways doit servir d'avertissement. La réaction de l'élite dirigeante face au mécontentement social et politique qui va inévitablement se développer durant la période à venir, sera la violence d'Etat.

Un programme socialiste pour la classe ouvrière

Tout dépend de la construction d'un nouveau parti de la classe ouvrière qui soit authentiquement socialiste.

Le SEP rejette l'affirmation que le Parti travailliste est « un moindre mal » dans ces élections. C'est un parti de l'ennemi de classe. De même, les syndicats fonctionnent aujourd'hui comme un prolongement de la direction en l'aidant à imposer les attaques exigées par les grandes entreprises et le gouvernement. La promotion par les syndicats du nationalisme économique est inséparable de leur soutien aux mesures d'austérité dans « l'intérêt national » et pour la défense de la compétitivité de la Grande-Bretagne. Même lorsqu'ils sont obligés de lancer un mot d'ordre de grève, leur unique objectif est de désamorcer la colère sociale avant d'organiser l'inévitable trahison.

Des formes de lutte totalement nouvelles sont nécessaires. Le SEP soutient activement tous les efforts des travailleurs pour s'organiser indépendamment des vieilles organisations bureaucratiques. Ceci est crucial pour la construction d'un mouvement de la classe ouvrière, politiquement indépendant et fondé sur un programme socialiste et dans le combat pour un gouvernement ouvrier.

Le Socialist Equality Party est pour:

1. L'unité internationale de la classe ouvrière

L'intégration à l'échelle du globe de l'économie mondiale fournit la base pour répondre aux besoins de toute l'humanité. Au contraire sous le capitalisme, elle est utilisée pour miner les conditions de vie des travailleurs de par le monde.

Les travailleurs doivent rejeter toutes formes de racisme et de nationalisme, y compris leurs variantes britanniques, écossaises, anglaises et galloises. Ils doivent lier leurs luttes à celles qui se développent de par l'Europe; telle est la condition préalable pour s'opposer à l'offensive des banques et des multinationales.

Nous disons: Non à l'Europe du patronat! Oui aux Etats unis socialistes d'Europe, faisant partie de la réorganisation rationnelle de la vie économique pour répondre aux besoins de tous les habitants du monde!

2. Ré-appropriation sociale des banques et des grandes entreprises

Le monopole exercé sur la société par l'élite financière et patronale est incompatible avec une solution progressiste et démocratique de la crise.

Nous disons: Il faut annuler toutes les dettes dues aux institutions financières internationales! Il faut transformer les banques et les principales grandes entreprises en des services qui deviennent propriété publique démocratiquement contrôlée.

3. Redistribution des richesses

Les nécessités complexes de la vie moderne ne peuvent être satisfaites dans le cadre d'un système économique fondé sur l'enrichissement toujours plus important d'une élite parasitaire. La richesse mal acquise des ultra-riches doit être expropriée et utilisée pour pourvoir aux besoins sociaux de base.

4. Un programme de travaux publics d'urgence

Les mesures citées ci-dessus fourniront les ressources nécessaires à l'application d'un programme massif de travaux publics qui mettra fin au fléau du chômage et fournira des emplois décemment payés, un service de santé gratuit et de qualité, des logements, l'éducation et des services sociaux pour tous tout au long de leur vie.

5. Fin du militarisme et de la guerre

Les travailleurs doivent adopter une position ferme contre les aventures militaires de la classe dirigeante britannique. Tous les soldats britanniques doivent être retirés d'Irak, d'Afghanistan et de n'importe quel autre lieu où ils sont stationnés. Des compensations doivent être payées aux pays dévastés par l'armée britannique et les architectes de ces guerres doivent être jugés pour crimes de guerre. L'OTAN doit être démantelé, le programme d'armement nucléaire annulé et l'industrie d'armement britannique reconverti pour la production de ce qui est utile à la société.

6. Pour la défense des droits démocratiques

L'égalité sociale est la condition préalable à une authentique démocratie. Il faut revoir sur ces fondations tout le système judiciaire. La législation anti-terroriste du Parti travailliste et d'autres mesures qui ont rogné les libertés civiles doivent être abrogées. Toute la législation anti-syndicale et anti-grève doit être renversée. Il faut promulguer des mesures garantissant que la population contrôle les décisions politiques et économiques.

Le Socialist Equality Party est la section britannique du Comité international de la Quatrième Internationale. Il est dans la tradition des représentants les plus courageux et les plus clairvoyants de la classe ouvrière internationale qui s'est consacrée à la lutte pour le socialisme en combattant toutes les formes de nationalisme et d'opportunisme politique.

Notre parti a ses origines dans l'Opposition de gauche, conduite par Léon Trostky, pour la défense de la perspective de la révolution socialiste mondiale contre la bureaucratie stalinienne abominable qui avait émergé en Union soviétique. Il poursuit le travail de la Quatrième Internationale que Trostky fonda en 1938.

Avec nos autres partis frères en Europe, Amérique du nord, Australie et Asie, nous travaillons à établir l'unité internationale et la ré-orientation socialiste du mouvement ouvrier au moyen de notre organe d'information et d'analyse quotidien qu'est le World Socialist Web Site ( wsws.org.)

Nous encourageons fortement tous ceux qui soutiennent une alternative socialiste au chômage de masse, à la répression et à la guerre, à participer à notre campagne électorale, à voter pour nos candidats et à rejoindre le Socialist Equality Party.

 


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