Une semaine après le déclenchement d’une grève anti-austérité par des dizaines de milliers d'étudiants, le gouvernement du Québec emploie la répression et des mesures anti-démocratiques pour écraser toute opposition à l’assaut brutal que mène la classe dirigeante sur les services publics, les emplois et le niveau de vie des travailleurs.
Pendant ce temps, malgré l'immense sentiment de colère qui règne parmi les travailleurs, les syndicats pro-capitalistes refusent d’appeler leurs membres à se joindre aux étudiants et continuent sans surprise la politique d’isolement et de sabotage avec laquelle ils ont torpillé la grève étudiante de 2012.
L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), quant à elle, n’a tiré aucune leçon de l’expérience de 2012. Sa direction fournit aujourd’hui une couverture «de gauche» aux syndicats, encourage le nationalisme le plus étroit, et prône la politique de pression basée sur des appels à l’élite dirigeante – comme si l’austérité néo-libérale n’était qu’un «choix idéologique», et non l’expression d’une crise structurelle du capitalisme mondial.
Les Étudiants et jeunes internationalistes pour l'égalité sociale (EJIES) organisent une réunion publique pour discuter de ces questions cruciales et préparer la mobilisation politique indépendante des travailleurs et des jeunes.
Mercredi le 1er avril à 16h30
Université de Montréal
Salle B-4325 du pavillon Jean-Brillant
Au 3200, rue Jean-Brillant (près du métro Côte-des-Neiges)