Cinqans après le début de la pire crise économique mondiale depuis la Grande dépression, il est devenu clair que le système capitaliste de profit est incompatible avec les besoins élémentaires des gens ordinaires.
Au Canada, comme partout dans le monde, les travailleurs et les jeunes font face à une élite dirigeante qui est déterminée à les faire payer pour la crise du capitalisme. Au nom de «l'austérité» et du «déficit zéro», la grande entreprise et ses représentants politiques cherchent à détruire ce qui reste des acquis sociaux gagnés par la classe ouvrière dans les intenses luttes sociales du siècle dernier. Les services publics, les salaires décents, les pensions, les prestations de chômage et les droits des travailleurs sont tous sous attaque.
Et lorsque les travailleurs et les jeunes font de la résistance, la classe dirigeante répond par la répression étatique, comme ce fut le cas avec la grève étudiante québécoise de 2012 et la grève des travailleurs de la construction cet été. Grâce aux révélations d'Edward Snowden, nous savons maintenant que l'État américain espionne systématiquement les courriels, les messages texte et les appels téléphoniques de tous les Américains. De même au Canada, la classe dirigeante met en place la structure d'un État policier, notamment en interceptant les communications électroniques des Canadiens.
L'assaut sur la classe ouvrière et les droits démocratiques élémentaires vont de pair avec les guerres impérialistes de pillage. L'élite américaine est sur le point de lancer une autre guerre au Moyen-Orient, dirigée cette fois contre la Syrie, un proche allié de l'Iran et de la Russie. Et la grande entreprise canadienne, proche partenaire de longue date de Washington, se prépare à lui donner un soutien politique et militaire. Personne ne devrait se laisser avoir par les
hauts cris d'Obama et de Harper à propos des armes chimiques. Ce sont des mensonges visant à manipuler le public et à camoufler les vrais motifs économiques et stratégiques qui poussent l'élite américaine et ses partenaires canadiens à vouloir assurer, par la force des armes, leur domination de la principale région exportatrice de pétrole du monde.
La grande majorité des gens en Amérique du nord et dans le monde sont opposés à la guerre et au programme social réactionnaire de l'élite capitaliste. Mais il n'y a aucune place dans la politique officielle pour une véritable opposition. C'est parce que les partis et organisations supposément de gauche, les syndicats et le NPD ainsi que Québec solidaire, défendent tous le capitalisme. Ils ont systématiquement maintenu la grève étudiante de l'an dernier isolée de la
classe ouvrière et ont détourné l'opposition de masse à Charest derrière le parti de la grande entreprise qu'est le PQ. Et aujourd'hui ils sont opposés à toute mobilisation de la classe ouvrière contre la menace de guerre.
Pour assurer la défense des droits sociaux des travailleurs et repousser les dangers de guerre et de dictature, la classe ouvrière doit adopter son propre programme politique, basé sur la lutte pour l'égalité sociale et le socialisme. Le Parti de l'égalité socialiste et ses partis frères dans le monde organisent des manifestations et des rallyes pour donner voix à l'opposition populaire à la guerre et l'orienter vers la classe ouvrière, et non vers des appels futiles au gouvernement conservateur et aux autres partis de la grande entreprise.
Venez à notre assemblée publique qui se tiendra à Montréal le 6 octobre pour lutter contre la guerre et la destruction des droits démocratiques et sociaux.
Dimanche le 6 octobre à13H30
Centre St-Pierre
Salle 105
1212 Rue Panet, Montréal
A deux pas du métro Beaudry (ligne verte)